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BATTLELORE The last alliance [ 2008 ] |
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- Durée : 53.41 - Style : Metal symphonique | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 10 septembre 2008 - Chroniqueur : S.Y.L. | |
Quand ils étaient enfants, les volcans riaient très forts mais passe, passe le temps, transforme le plus bouillonnant des puys en colline terreuse, laisse le plus vaillant des guerrier en vieillard affaibli, désagrège la cotte la plus solide et aplani le plus pointu des riffs à la hauteur de l’encéphalogramme de la courgette, telle est la triste histoire de Battlelore. Si Evernight fleurait déjà la monotonie musicale ? pour « The last alliance », c’est la fin des haricots. Premier avertissement, la mention « Epic fantasy metal » sur la pochette n’est qu’un signal trompeur, un faux coup de pub car apparemment, dans le contexte actuel « epic metal « sonne mieux que « métal symphonique » et pourtant, il faut appeler un chat un chat, c’est donc bien de métal symphonique dont il est question ici ; il n’y aurait pas de quoi d’ailleurs rougir de l’appellation si la musique est bien faite, mais une fois encore, Battlelore semble bien à coté de la plaque. Avec un son directement emprunté à Within Temptation les finlandais sautent à pieds joints dans un bourbier épais, regroupant en 11 titres absolument tous les reproches qui auront pu être faits au groupe au cours de leur carrière, à commencer par les chants, en déroute totale. Chanteuse qui traîne la patte, voix death (?) peu crédible et duos caricaturaux au possible, ce n’est pas de ce coté ci qu’il faudra regarder pour trouver un attrait à "The last alliance"…mais où alors ? un peu d’animation se dégage avec « The great Gathering » et « Voice of the fallen » visiblement les chevaux de bataille, fer de lance du disque, peine perdue : les compositions, ennuyeuses ou trop pompeuses (« Green Dragon ») s’égarent dans des refrains agissant comme de véritables dameuses. Les montées en puissance s’en retrouvent donc peu crédibles, voir poussives. Mais quelle mouche a bien pu piquer Battlelore depuis « Third age of the sun » ? une mouche tsé-tsé ? S’égarant dans l’option de la facilité, les finlandais auront certainement toutes les peines du monde à défendre cet album, qui n’accrochera peut être que les fans de symphonique en manque…et que passe, passe le temps, emporte avec toi l’inspiration et les illusions… | |
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