Voici le retour de HELSTAR après pas mal d'années de "stand by". Je ne vais pas vous donner tout l'historique de ce groupe Texan qui a vu le jour il y a vingt-cinq ans déjà. Simplement, pour résumer, nous allons dire que ce combo légendaire est bien représentatif d'un certain power/ thrash US comme il se pratiquait dans les années 80/90. Avec comme particularité, ou comme point fort, la voix de James Rivera qui est pour moi un copié/collé de celle de Rob Halford (JUDAS PRIEST).
HELSTAR se retire de la scène au début des années 90 face à l'avancée du Grunge, puis vivote de ses compils, et autres réedition.
Le chanteur, lui, navigue ensuite dans beaucoup de groupes tels VICIOUS RUMORS, DESTINY'S END, FLOTSAM & JETSAM, NEW EDEN etc...

Aujourd'hui, avec le nouvel album " The King Of Hell" qui vient de sortir tout à l'air de repartir de plus belle, tel le phénix renaissant de ses cendres.
En neuf titres et 50 minutes, James Rivera et son line-up soit disant originel, va essayer de nous remettre le couvert pour nous faire déguster son power/métal avec des envolées bien speed et fulgurantes. L'ambiance générale du CD est quand même sombre à l'image de leur album de 1989 "Nosferatu", dont il se rapproche. On nous propose énormément de rythmiques bien thrash, des soli qui ne sont tout de même pas en reste. Les titres sont vindicatifs et guerriers avec un côté épique à fleur de voix. Cette voix qui sort du lot et qui met à sa solde les structures des compositions faites sur mesure pour lui. Ainsi le chanteur/ frontman en ressort vainqueur au bout du compte, c'est bien lui le roi de l'enfer ! Cet album, old-school de toutes façons, est peut-être le plus puissant et agressif jamais sorti dans le genre, et d'une certaine manière couronne la discographie du groupe.
Mais alors, en cette année 2008, qui va être encore interressé par le style dont il est question ici ?
A l'heure on l'on attribue le terme power-metal à des formations dont les pères spirituels sont PANTERA et MACHINE HEAD, on se demande si HELSTAR ne va pas intéresser que des nostalgiques à l'image de l'artwork de la pochette de "King Of Hell", qui fait un peu "décalée" et "has been".