CHRONIQUES D'ALBUMS




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SANCTUS INFERNUM
Sanctus Infernum [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 45.04 - Style : Death/doom
Informations :
Interview :
Contact label : http://solitude-prod.com
Contact groupe : http://www.myspace.com/sanctusinfernum
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 05 octobre 2008 - Chroniqueur : S.Y.L.
 

Semblable à une enclume tombant du haut d’une grue, veuillez recevoir sur le coin du crâne le premier album de Sanctus Infernum. A la manœuvre trois hommes : chant, batterie et basse/guitare. Autant dire que le disque ne donne pas dans le superflu et frappe là où ça fait mal : en pleine tête. Ouille.

A tout ceux pensant que le synthé est un instrument de tarlouze et le chant clair un accessoire pour castra, voilà quelques notes faites rien que pour vous. Un mot pour décrire la musique de Sanctus Infernum : lourde. Avec des compositions variant de pesantes à très pesantes les américains taillent dans une matière particulièrement dense où l’on ne sait plus parfois s’il s’agit de doom aux accents death ou tout simplement d’un death au tempo très ralenti.
Les portes des enfers se sont ouvertes, vaporisant un voile épais de rythmiques au sein duquel se distinguent de très bons solos techniques (« Let it be so »), bref de quoi redensifier un peu le tout au cas où un soupçon de légèreté oserait s’immiscer.
Dans ce magma en fusion, aucune mélodie, si ce n’est en tendant bien l’oreille, sur des intros à la guitare acoustique (dont l’invocation « The journey black »), et encore, qui n’apparaissent que sur deux titres uniquement. Car le trio n’est pas là pour s’amuser ; il règne en effet sur cette réalisation un je ne sais quoi de pas très catholique, fleurant bon le soufre, le chaos et la destruction.
Donc pas de symphonique, ni violon, ni youkoulélé, juste le bruit des os qui éclatent sous la chaleur et la pression du métal du rouleau compresseur. Cependant, à force de trop respirer de souffre, cela fait tousser, à l’image des vocaux à l’étrange timbre gras mais ni assez profonds, ni assez agressifs, et qui en laisseront plus d’un sceptique. En ces temps où le folk règne en maître, Sanctus Infernum semblait être une parenthèse vers un monde plus cataclysmique mais malheureusement, bottes de plomb aux pieds, le groupe s’enfonce dans une masse pachydermique, guidé par une trop grande répétitivité vers le cimetière des éléphants.

Le problème de surpoids de l’Amérique ne serait donc pas une légende ? après la taxe sur les barres chocolatées, à quand celle sur les riffs indigestes ? des mesures sont en tous cas à étudier avant que le problème ne gagne nos contrées.








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