CHRONIQUES D'ALBUMS




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CYNIC
Traced in the Air [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 34.16 - Style : Progressif
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.season-of-mist.com
Contact groupe : http://www.cyniconline.com http://www.myspace.com/cyniconline
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 19 novembre 2008 - Chroniqueur : Chart
 

Pour ceux qui ne connaîtraient par le groupe, CYNIC a sorti son premier album, "Focus" en 1993. Cet excellent opus avait posé les bases du Death progressif et influencé une bonne partie des jeunes musiciens de l’époque avant de devenir un album culte. Chuck SCHULDINER avait même recruté une partie du line up pour l’enregistrement de l’album "Human" en 1991. En 2006, CYNIC annonce sa reformation et après une tournée des festivals en 2007, retourne en studio en 2008 pour nous livrer "Traced In The Air".

15 années ont passées et les divers projets musicaux aussi, AGHORA, PORTAL… Ce nouvel enregistrement du légendaire combo floridien est maintenant attendu au tournant. Alors, qu’est-ce qu’on y trouve ? Eh bien de très bonnes parties guitares à s’arracher les cheveux si on veut les bosser chez soi, une batterie bien jazzie, une basse fretless qui ne s’arrête jamais de jouer et bien sur du chant clair et un peu de chant death qui ponctue chacun des titres. Malheureusement ce dernier apparaît très en retrait, bien derrière la jolie voix claire. Tout part bien avec "Nunc Fluens", l’intro psychédélique de l’album arrangée à coups de percussions et de batterie bien lourde avant que les guitares ne lancent un riff justement typique du premier opus.
Et puis "The Space for This" commence. Une intro assez longue en son clair avec une voix bien claire elle aussi… Ca y est, ça va partir, la disto fait son entrée. Et bien non, ça ne part pas vraiment en fait… Le riff a la patate. Sean MALONE à la basse est excellent. Sean REINERT nous prouve que jouer de la batterie sur du metal peut s’avérer être très difficile quand on incorpore des éléments venant du jazz. On s’attend à un chant bien poussé, à l’ancienne. Et c’est là que le bas blesse, le chant reste très clair dominant les effets de voix death… En fait, on se rend assez vite compte que CYNIC a laissé de côté leur ancienne façon de poser le chant qui était une caractéristique du combo. Mais peut-être que certains sauront s’en contenter car les parties purement musicales sont particulièrement renversantes par leurs figures mathématiques.
Le problème, c’est que les parties saturées s’alternent en permanence avec des parties en son clair comme sur "Integral Birth". Du coup, il est plus difficile d’être pris dans un morceau sans ressentir cette impression de fragmentation. Et ce n’est pas un aspect typique d’un morceau. La formule est répétée durant toute la durée du disque, d’ailleurs relativement courte après une attente aussi longue (!) De toute évidence, CYNIC a aussi mis de côté son caractère death metal. Toutes les parties en son clair ralentissent le rythme frénétique qui leur était propre. Cela aurait pu donner un caractère psychédélique à l’opus, un peu à la manière de ce que fait Devin TOWNSEND dans ses albums solos. Mais malheureusement, il y a cette impression de manque décisionnel quant à une voie à suivre. Ce mélange, ces alternances répétitives et le choix qui est fait au niveau du chant desservent finalement le groupe. Un peu plus de caractère leur aurait sans doute permis de marquer ce retour comme incontournable.

En bref, malgré les qualités techniques de "Traced in the Air", "Focus" risque d’avoir du mal à être détrôné de sa place d’album culte. L’énergie qui le caractérise n’est plus vraiment au rendez-vous avec ce nouvel album. Même s’il y a une continuité dans le son ou dans la manière de composer, le fossé qui les sépare est grand. L’énergie et la fougue de la jeunesse ont laissé la place à la beauté de la maîtrise de l’instrument au grand damne des fans de la première heure.








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