CHRONIQUES D'ALBUMS




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OBSCURE
On Formaldehyde [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 51.31 - Style : metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.darkessencerecords.no
Contact groupe : http://www.myspace.com/obscurebergen
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 28 novembre 2008 - Chroniqueur : 777
 

Quelle n’est pas ma surprise quand je m’attèle à l’écoute du nouvel album d’OBSCURE, groupe originaire de Norvège. Ici pas de black obscure (héhé), mais une musique qui semble avoir traversé les âges. Back to the seventies, Birmingham, UK. Black Sabbath révolutionne la musique et participe avec quelques autres groupes, à créer ce qu’on appellera le heavy metal. Mais à l’époque on est loin des délires classico mélodique ou des guerriers en peaux de bêtes. Le grand Black Sabbath accouche d’un musique sombre, lourde, aux paroles inquiétantes (oui bon on est dans les seventies…) et inspirera bien des courants métalliques du doom au black en passant par le stoner.
Bon refermons la parenthèse et revenons à nos moutons.

2008, voilà que quatre norvégiens font renaitre de ses cendres chaudes, la musique du Sabbath noir en sortant un album lourd, sombre, psychadélique.
En effet, ici tout fleure bon le groupe culte des débuts d’Ozzy. Rythmiques énormes, lourdes, tempo pas forcément rapide mais toujours groovy et lourd, on sent la patte des maitres. Disons le clairement, cet album est vraiment une surprise. A l’époque, de la vitesse hallucinantes de certains groupes, Obscure lève le pied, enfonce la touche groove pour nous balancer une paire de titres sorti de l’enfer. Attention ici pas de stoner/southern rock à la mode, mais une musique sombre, intense et…obscure. Car ici le groupe joue aussi sur l’atmosphère qui se dégage des compos. On ne tombe pas dans le satanisme désuet mais plutôt dans les délires et expérimentations "droguesques" des années soixante dix.
Techniquement, aucun souci, le niveau des musiciens est énorme mais encore une fois la technique n’est pas démonstrative et sert admirablement bien les compos. Batterie groovy, basse plombante, mélodie et riffs de guitares tantôt lourds tantôt planants. Bref que du bon mis à part un petit point noir dans cet océan de bonne musique : le chant. Disons le clairement, il faut un moment pour s’y faire. De une le mixage ne l’aide pas beaucoup, mais de deux la voix a parfois tendance à ne pas trop aller avec le style et la musique. Pas assez sombre, elle manque parfois un peu de groove et les lignes de chant mériteraient d’être plus travaillées. Allez soyons positif, avec le temps on s’y fait et la qualité de la musique rattrape le coup.

Ne boudons pas notre plaisir d’avoir découvert ce groupe. La musique est énorme, la production est bonne et l’originalité vient du fait de sortir une musique très 70’s en 2008. Oui certains me diront que ce n’est pas original de faire de la musique réchauffée de 30 ans, mais jetez une oreille à OBSCURE, vous risquez de ne pas être déçu. C’est old school à mort mais avec une prod actuelle, et surtout dans un style peu copié. Une bonne surprise !








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