Anti-inflammatoires, Analgésiques, Antipyrétiques, antidépresseurs, antiépileptiques. Voilà la liste des commissions pour pouvoir écouter sans trop de douleurs ce quatrième album du grec Wrath (alias Nikos Spanakis). Mais malgré mes courses, j’ai un mal de tête épouvantable… Comment écouter d’une seule traite cet album, je dis mission quasi impossible, tant le tout est agaçant, strident (chant et guitares) et redondant au maximum…
Six titres, vous auriez pu me dire « tu aurais pu endurer la souffrance quelques minutes », mais le problème est que chaque titre fait dans les 8 minutes en moyenne…Et trop c’est trop.
Bien entendu pour pouvoir chroniquer l’album en entier, j’ai du avaler des tonnes d’aspirines pour lutter contre la misanthropie ambiante et aller au bout. Mais aucun intérêt au final car un seul titre aurait pu suffire. L’étiquette utilisée pour la promotion est « black’n roll ». Imagines Motorhead faire du black, et bien…ce n’est pas du tout ca! Le coté rock ‘n roll est quasi inexistant, laissant place un black repetitif, aux guitares qui vous déchirent les tympans et où le chant criard n’en fini plus de hurler et de vous insupporter au plus haut point. Nous sommes loin du rock’n roll d’un Taake ou de Urgehal…

Que reste-t-il au final d’un tel opus ? musicalement absolument rien : pas d’idées, d’originalité, d’interet. Reste une bonne migraine : si vous êtes masochistes, vous savez quoi faire.