Alors là, attention les oreilles messieurs - dames !!
Pour beaucoup de monde, OBSCURA ne dira peut être pas grand-chose ! Formé en 2002 et ayant sorti 1 album et un EP jusqu’à présent…. Parcours classique en fait ! Mais là, il faut s’arrêter 5 minutes pour approfondir le sujet Obscura :

La galette insérée, première constatation sur la production : ça décoiffe sa mémère comme dirait feu mon arrière grand-père. Son limpide et cristallin permettant aux instruments d’évoluer en toute quiétude tout au long de l’album. Une mention spéciale à la basse qui galope sur son manche tel un lévrier après son lapin en plastique sur un terrain de course, mais aussi aux guitares qui s’amusent avec une agressivité et un savoir dans les riffs qui s’en bon l’expérience !
Alors oui, au niveau de l’expérience il y a matière à en parler ! La recette est à la fois simple mais le résultat donnera quelque chose dont beaucoup de musiciens « dit talentueux » se seront brûlés les empreintes digitales sur leur manche sans parvenir au niveau de groupes tels que : Cynic, Atheist, Death (pour les derniers albums), Pestilence (« Spheres »), voire Necrophagist ! Hé oui mes bonnes gens, cet album est une pure tuerie de technique plus ou moins emprunté (surtout +) à cette vague de Techno Death avec les groupes précités ! Impossible de ne pas y faire allusion quand en plus, l’on sait que dans le line up se trouve 2 ex-musiciens de Necrophagist !
Même si OBSCURA ne possède pas vraiment une touche personnelle à leur musique mais plutôt un patchwork de ce qu’on fait de mieux les musiciens d’Obscura, il est évident que le passage dans Necrophagist (guitare / batterie)) et dans Pestilence (Basse) ai marqué son homme ! Quand à la voix de Steffen qui utilise parcimonieusement des effets tel que le vocoder, il ramène au groupe un éventail vocal très intéressant passant d’un timbre « Death » basique mais bigrement efficace à des passages plus mélodieux comme sur « Choir Of Spirit »…où le bonhomme se lâche avec les effets.

« Cosmogenesis » vous portera pendant 50.12 minutes dans les contrées lointaines de la naissance de l’Univers, du Cosmos et de l’Infini avec son style si particulier à l’oreille, de technique instrumentale mais brutale et de mélodies planantes parfois…à écouter bien caler dans son rocking chair entre 2 bonnes enceintes pour en apprécier toutes les subtilités !