« Punk is not dead »…enfin pas totalement, mais à la première écoute du premier album « Backseat education » des Highschool motherfuckers, on pourrait croire que le punk des 70’s vit encore et en plus ils sont français !
Avec un son enregistré à l’ancienne, les High-School motherfuckers nous font vibrer par leurs compos éclectiques et originales quoique un peu toujours sur le même ton. Une dose de punk des 70’s (The Clash, Ramones, Sex Pistols), un peu de glam (New York Dolls) et du hard rock (Motörhead) et vous obtiendrez un espoir pour la scène punk française. « Backseat education » que l’on pourrait traduire par « éducation sur le siège arrière » peut se prendre dans deux sens….oui dans ce sens la si vous avez un peu l’esprit tordu. On peut aussi bien s’imaginer ces quatre garnements assis sur le siège arrière de la voiture de Dee Dee Ramone qu’il leur enseigne la musique. Si vous aimez les Ramones, vous allez adorer ou détester les Highschool motherfuckers. Les puristes vous diront qu’il ne s’agit que d’un mauvais copier/coller des riffs des punk rockers newyorkais. Les avant-gardistes vous diront que « Backseat education » ressemble a une version hard rock du « Hey ho let’s go ». D’ailleurs, le morceau «Like a Ramone » rend a Dee Dee ce qui appartient aux Ramones…un hommage agressif et saccadé. Il faut dire que c’est grâce à une soirée en leur hommage que le groupe s’est fait remarquer par Jean Beauvoir (Kiss, Ramones, Plasmatics, Little Steven) s’il vous plait ! Et il n’a pas tort de miser sur ces quatre gaillards. Des titres comme « Let’s go », « Get away » et « Rock Candy » montrent que ces punks parisiens ont de l’énergie et du talent à revendre.
Avec une rythmique agressive, entraînante qui se mêle parfaitement aux riffs et aux mélodies endiablantes, les High-School motherfuckers nous prouvent qu’on n’a pas fini d’entendre parler d’eux…