Gutworm est de retour, 3 ans après « Ruin the memory » qui avait sûrement déjà marqué les esprits… ce 2ème album va-t-il enfoncer le clou un peu plus loin dans nos crânes?
J’en ai bien peur mes enfants! Assez loin pour que le cerveau ne soit pas épargné. Si avec « Ruin the memory », le ver solitaire s’installait, sur « disfigured narcissus » il s’est carrément décidé à nous bouffer les entrailles grâce à un habille mélange de death moderne façon Gojira et de gros grindcore des plus virulents. En ressort une musique assez originale même si pas totalement inédite. Qu’importe ils s’en sortent avec tous les honneurs, les compositions sont super bien foutues, techniquement impeccables, et suffisamment variés pour qu’on ait pas le temps de s’ennuyer (quelques petites longueur parfois, mais rien de bien méchant). Pourquoi une note inférieure à celle du premier album se demande le lecteur assidu de Pavillon 666? Et bien juste parce que j’ai sûrement la main moins légère que mon confrère s’étant chargé de la chronique de « Ruin the memory », mais qu’importe, si vous avez aimé leur premier album, il n’y a aucun doute, vous adorerez ce deuxième essai qui le surpasse en tous points. Gutworm s’est réellement développé une personnalité propre et a mis le paquet sur la production. Le son est parfait et leur colle à merveille.

« Disfigured narcissus » est un excellent album qui n’attend qu’une chose, vous bouffer les entrailles. Alors si vous aimez le death moderne et que les voix typées hardcore ne vous dérangent pas, avalez un vermifuge et courrez l’acheter!