Il se peut que vous ayez déjà entendu le nom de Requiem Laus, et pour cause ce groupe portugais est loin d’être jeune, puisqu’il a vu le jour au début des années 90. Cependant il n’a jamais réussi à percer, il faut dire que le groupe n’a jamais fournit plus qu’un MCD jusque là et que les incessant changements de line up n’ont pas du aider. Voici donc enfin leur premier album « The Eternal Plague »…

Mais voilà, on ne sera jamais si c’est par le fait d’avoir trop attendu, ou bien si le manque d’inspiration et de personnalité est réel, mais cet album est relativement ennuyeux. Et pour cause on a l’impression d’entendre une ressaucée de la scène Death/Black polonaise, qu’il s’agisse de la production (pour un peu on croirait presque que ça sort du Hertz studio) ou des compositions en elles même qui font immédiatement penser à des groupes comme Hate, Crionics ou bien entendu Behemoth mais en moins rapide et surtout moins inspiré. Techniquement les 4 compères s’en sortent bien, mais il faut dire que le niveau exigé n’a rien d’affolant tant on dirait une version simplifiée des groupes sus mentionnés. La bonne production arrive a étouffer ces défauts lors des premières écoutes, mais l’oreille avisée préfèrera écouter les originaux plutôt que la copie. Et ce ne sont pas les quelques riffs orientaux repiqués chez Salem ou Melechesh qui enlèveront cette impression de déjà entendu.

L’heure ne semble donc toujours pas venue pour Requiem Laus… peut être ont-ils tout simplement trop attendu pour nous pondre ce premier album. Comme le veut le dicton, avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure! Voilà qui résume tout le problème de « The Eternal Plague ».