CHRONIQUES D'ALBUMS




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ARTESIA
Llydaw [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 41.04 - Style : Ambiant/folk
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.prikosnovenie.com
Contact groupe : http://www.artesia-music.com http://www.myspace.com/artesia1983
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 12 mars 2009 - Chroniqueur : GOHR
 

Les régions à forte identité sont souvent porteuses de combos inspirés, narrant mythes et légendes au rythme d’instruments folkloriques. A priori, c’est tout ce que laisse présager ARTESIA, trio de musique folklorique comptant en son sein, le prestigieux Loic Cellier, de BELENOS. Néanmoins, nous ne pouvons nous empêcher de sentir une certaine déception face à ce troisième opus que nous offre le groupe.

Le défaut principal de ce « Llydaw » est la quasi omniprésence de clavier. Le groupe se revendique ambiant, mais aussi folklorique, seulement ces sonorités synthétiques et pompeuses semblent à mille lieues d’un véritable Folk. D’autres part, bien que le tempo soit souvent le même, extrêmement lent, aucun morceau ne donne véritablement l’impression de décoller et ce n’est pas les quelques guitares arpégées et percussions qui vont relever le niveau. Ni le chant féminin d’ailleurs, d’autant plus que ces derniers sont toujours assez noyés dans la reverb d’où à nouveau une sensation totale de synthétique. Pour illustrer, les textes sont en français et souvent narratifs, pourtant nous ne comprenons jamais rien. A l’arrivée, seul deux morceaux tirent leur épingle du jeu, à savoir « Lande sauvage » et « Sous la pierre brisée », car moins orchestrés que le reste de « Llydian » et tout de suite plus organique. D’ailleurs, c’est dans ces deux morceaux que la guitare et le violon sont le plus mis à l’honneur et qu’une certaine efficacité se fait nettement plus sentir, notamment du point de vue émotionnel. Il en va de même pour la chanson « Tempus est Iocundum », ou la ligne de chant est moins parlée et plus soutenue, ce qui évidement garantit une meilleure accroche.

Finalement, le groupe le dit lui-même dans sa fiche promotionnelle : il produit quelque chose d’assez proche d’une musique de film. Le parti pris est intéressant, certes, cependant un film est construit autours d’un rythme et de variations rythmiques, ce qui est a l’opposé même de cet album, sclérosé par une constante lenteur, qui aurait pourtant pu être l’écueil d’un disque plus riche. Finalement le groupe donne l’impression d’être dans un entre deux, comme s’il ne jouait pas à cent pour cent la carte du Folk (les interventions folkloriques à proprement parler sont rares), ni à cent pour cent la carte de l’ambiant (il manque le caractère hypnotique). De fait, le côté froid de l’album l’emporte et gâche assez l’écoute car une véritable tension se constitue entre ce son froid et la passion pour la Bretagne que cherche à témoigner le groupe.

A moins que vous soyez des inconditionnels de musique celtique ou de musique ambiante, il n’est pas nécessaire que vous vous procuriez « Llydaw ». Pas fondamentalement mauvais, mais sauvé de justesse par quelques plans plus audacieux, cet album nous montre qu’ARTESIA est encore un groupe bien fragile bien qu’il ait pour guitariste une des plus grande icône du Black-métal français.








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