CHRONIQUES D'ALBUMS




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AVATAR
Meta [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 24.54 - Style : Pop rock
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.myspace.com/3avatars
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 mars 2009 - Chroniqueur : Chart
 

AVATAR nous arrive tout droit de Caen. Les musiciens, après plusieurs remaniements de line up se sont finalement stabilisés. Refusant d’être catalogués, AVATAR choisira de se montrer indépendant et d’aller au gré de ses envies et de ses multiples influences. Après deux démos, le groupe vient de sortir son premier album « meta » entièrement auto produit. D’ailleurs, il est à noter que le groupe a passé 9 mois de travail acharné sur cet enregistrement.

Bon, malgré ses propos et la longue liste d’influences visible sur son myspace, AVATAR vient plus de la vague pop rock que du metal. A moins que quelqu’un ait oublié de me dire que NOIR DESIR est un groupe de metal ! Le son, la production, les textes, les lignes de chant, tout cela s’inscrit dans la tradition du rock français. Ok, il y a bien une exception qui confirme la règle avec le final Thrash de « in-out-in-out (fuck her).» C’est marrant, on ne s’attend pas forcément à entendre ce type de voix sur un cd comme celui-là. Alors que tout le reste de l’album est plutôt mid tempo, on assiste à une explosion contenue sur ce final. Joli contraste avec le reste de l’album.

Les textes mélangent à la fois le français et l’anglais. Ce ne sont certes pas les premiers à le faire, NOIR DESIR, NO ONE IS INNOCENT pour ne citer que ceux-là, incorporent pas mal de morceaux de texte en anglais. Cette pratique est toujours intéressante et en même temps amusante quand on voit le niveau d’anglais en France ! Bref, cela permet à mon sens d’enrichir les sonorités vocales. Par contre, le chant de Thomas reste relativement monotone tout au long de l’album. Son timbre de voix n’est certes pas désagréable mais manque de personnalité, de conviction. La diction et l’intelligibilité des textes ne sont pas à démontrés. Seulement, le manque de personnalité fait que tout au long de l’album, l’émotion que l’on pourrait ressentir est un peu aux abonnés absents. C’est dommage car autant musicalement, on trouve des choses intéressantes dans cet album, autant le chant a tendance à ramollir un peu le propos. On est encore loin d’un Kurt COBAIN ou d’un Bertrand CANTAT.

Musicalement, le groupe a choisi la simplicité et l’efficacité. Les compos ne comportent pas de grandes envolées de guitares ou des phrases rythmiques complexes. Bon, ce n’est en aucun cas un reproche, c’est un choix musical tout à fait respectable. Mais là encore, la production a tendance à lisser le tout. Un titre comme « le chant du désespéré » mériterait un peu plus de pêche pour devenir réellement accrocheur. Les passages en saturation manquent de grosseur. A l’identique, « (mal) (dis) simulé » comporte des parties intéressantes mais il manque ce petit quelque chose qui ferait passer le morceau à un stade supérieur.

Il y aurait beaucoup de choses à ajuster dans ce groupe pour qu’il devienne un peu plus qu’il ne l’est déjà. S’ils veulent attirer à eux un public un plus metal, comme l’a réussi un groupe comme MUSE, il va falloir y mettre un peu plus de pêche. Le rock à la française n’est en soi pas un mouvement désagréable mais pour s’imposer dans ce courant, la concurrence est rude. Avec de la maturité et un peu plus de moyens, AVATAR aurait peut-être une chance d’y arriver.








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