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CORDE OBLIQUE The stones of Naples [ 2008 ] |
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CD - Durée : 52.12 - Style : Folk/world | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 05 avril 2009 - Chroniqueur : S.Y.L. | |
A tout ceux pour qui Naples n'évoque que le linge qui sèche aux fenêtres, les échos de voix dans les ruelles, la pasta « frutti del' mare » ou de curieux personnages en costumes sombres parlant d'une voix rauque, l'écoute de « The Stones of Naples » s'impose vivement afin de couper court à toutes les idées reçues sur l'Italie et ses folklores. Corde Oblique, ou projet du guitariste Riccardo Prencipe réuni sur un cinquième album par moins de 14 artistes (dont des membres de Ashram ou Argine). 14 artistes, un album pour les diriger tous. D'un premier abord, il semble étrange de voir « The stones of Naples » apparaître sur des pages destinées à la musique underground. Bel exemple une nouvelle fois qui montre comment un public, honteux peut être d'assumer certains de ses gouts, doit détourner une musique, se l'approprier pour que celle ci paraisse plus légitime. Messieurs mesdames, assumez donc haut et fort votre attrait pour Corde Oblique, vous mettriez en valeur votre bon goût musical sans avoir peur des étiquettes. Pas de gothic et encore moins de métal ici, Corde Oblique vient tout simplement s'exprimer sur un bel album de folk/world music, mettant en avant et de la plus belle manière qui soit l'esprit et les traditions de tout un peuple. Disque à 100% instrumental, The stones of Naples libère diverses sonorités : violons, violoncelles, piano, guitare sèche et toute une palette de chant féminins, le tout sur des compositions demeurant la plupart du temps nostalgiques. Mais n'en déplaise à certains, n'est pas gothic tout ce qui est nostalgique, au contraire, Corde Oblique compose une musique riche et toute en finesse comme en témoigne la superbe reprise de « Flying » d'Anathema, sans jamais verser dans la tristesse pathétique, restant en permanence en contact avec l'idée d'illustrer les ambiances méditerranéennes. Un peu de tambourin, la trace d'une clarinette, et les lignes s'éclairent pour retrouver la douceur de tons plus pop, avec toujours un chant déclamé la plupart du temps en italien. Nulle théâtralité ou surenchère ici, Corde Oblique œuvre avec humilité, élégance et simplicité pour aboutir à un « The stones of Naples » délicat et touchant. Sans être non plus un chef d'œuvre incontournable et transcendant, l'album reste une parenthèse agréable, une fenêtre ouverte laissant entrer une douce brise tiède. | |
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