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MINSK With Echoes in the Movement of Stone [ 2009 ] |
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CD - Durée : NC - Style : psychedelic post-rock | |
Informations : | |
Interview : | |
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Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 28 mai 2009 - Chroniqueur : AVALON | |
MINSK, ce sont des musiciens américains qui n’ont pas peur de prendre certains risques, chose assez rare venu de ce pays. Mais quand des groupes tentent d’avoir une véritable approche artistique et créative, il faut en premier lieu saluer la démarche, car ici on nage en pleine expérimentations et originalité. « The Ritual Fires of Abandonment », leur dernier album en date avait déjà laissé des plumes chez certains mais le groupe en remet une couche, comme pour asseoir leur volonté d’en découdre et d’enfoncer le clou. « With Echoes in the Movement of Stone » est donc la suite logique dans un registre toujours aussi expérimental, allant dans les styles post rock, doom, et stoners psyché ultra plombé. Ce voyage entre ces différents courant laissera sur le coté tous les metalleux qui n’aiment pas prendre de risques, qui n’aiment pas le coté expérimental, pour aller vers des « produits » plus formatés. Par contre, si les âmes curieuses et avides de sensations fortes veulent bien s’en donner la peine, cet album sera pour eux un monument sonore impressionnant. Car si le quatuor distille des rythmiques très pachydermiques, avec un tempo lent et plutôt doomesque, les guitares elles vous transpercent les tympans avec des notes post/indus/metal assez saturées. Parfois on oublie aussi le metal pour se la jouer rock, mais c’est pour aérer cette ambiance générale, cet arrière plan qui va chercher dans les profondeurs les plus abyssales des tenebres. Très obscur, cet album est néanmoins et paradoxalement très fouillé et riche en sonorités diverses. Le maelström sonore est carrément prenant et ce coté expérimental passera en fait comme une lettre à la poste pourvu que l’on soit attentif. La noirceur et le chant qui n’est pas très violent - loin de là - me feront penser aux premiers Paradise lost. Pour les compos d’orientation « post rock », allez plutôt chercher du coté de Neurosis et Isis. Mais attention, cet album laissera des traces indélébiles et ne sera conseillé qu’aux âmes robustes. Beaucoup plus abouti que leur précédent opus, ce mur du son post/doom s’avérera pour certains infranchissable, et pour d’autre, restera le maillon manquant à leur discographie. Quoi qu’il en soit, je ne peux que vous conseiller de découvrir ce groupe et de soutenir leur gros, très gros travail dans le seul but : proposer un album homogène mais très personnel, captivant et unique, pour ma part une pièce majeure à ne pas rater ! | |
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