THE LAST RESORT débarque ! Véritables légendes vivantes créees au tout début des années 1980, ce groupe de skihnhead n’est toujours pas mort, loin de là ! Euh, skinhead, vous avez dit skinhead ? Petite leçon d’histoire pour mettre les choses au point, car si l’on ne parle pas de politique sur le site, il convient juste d’informer et de montrer les faits, sans jugements aucuns. Il existe les « red skins » de l’ultra-gauche, les « bones skins » de l’extreme-droite, les skins chrétiens, les skins gay (je vous assure !), les « gabba skins (techno-hardtek), bref, on skin à tous les râteliers ! Et vous ?

Alors ici, le groupe s’apparente dans une autre catégorie non cotée, les « neutres » ! Seule la musique de rue, le vieux punk/oï d’antan est de rigueur, dénonçant dans leurs textes la justice, et plus globalement les institutions. Chris et John sont également connus pour jouer dans le « the Anti Nowhere League », bref, vous l’aurez compris, du punk rebelle des années 80’s, pas du punk formaté avec des petits cœurs en mousse via Virgin megastore.
Pour cet album, le groupe essaie de reprendre à partir de l’album de 1982 « skinhead anthems », avec une suite « logique » dirons-nous puisque c’est ici leur...second opus !
L’artwork de la pochette est quasi identique (sauf que le monsieur parait plus énervé avec sa masse, prêt à tout casser) et les titres sont dans la même veine, très punk old school. Malgré cela, petite déception : le mot "oï" est un peu galvaudé car on est loin des compos de certains groupes du genre, avec des refrains hyper entêtants et mélodiques, idéal pour aller gueuler dans un virage sud d’un stade de foot. Non, ici on fait juste du punk sans de trop grandes mélodies et de refrains captivants. C’est brut, c’est rageur, ce qui n’empêche pas d’être bon dans ce registre. Le meilleur titre sera surement le dernier (le meilleur pour la fin), avec un « better life », qui traite de l’argent, mais surtout, qui offre un vrai refrain et mélodie entrainante, très jouissif.
Cela joue bien, c’est peut-être trop propre et pas assez « déglingué » pour du punk, mais voila, la production est au top et c’est carré ! Le souci est que hors mis le fait de dire que c’est du punk "ancienne recette", rien d’autre à ajouter, on aime ou pas, mais ne comptez pas sur des titres qui sortent du lot ou de l’originalité, c’est très compact et au final quelque peu lassant.

Un produit exclusivement réservé aux vrais fans de punk 80’s (Sex pistols, The opressed…), aux loubards d’Orange mécanique mais les autres qui aiment le rock’n roll, le metal ou le rock/punk alternatif laissez tomber, vous allez déchanter.