Allez, aujourd'hui nous allons chroniquer un CD à l'envers. C'est alternatif, c'est rock n'roll comme le premier album de CROSSING THE RUBICON que je vous conseille vivement d'acquérir vous les rockeurs invétérés, les punks qui s'ignorent, les coreux qui ont l'adrénaline prompte à monter en concert, les amateurs de heavy 70's, les stoner's addicts, enfin beaucoup de monde en somme.

Mais au fait, après moult écoutes, que puis-je vous dire sur le contenu de la galette ? Et bien, ça accroche les pavillons auditifs, ça déboite les neurones, ça nous prend à la gorge comme le chant éraillé du brailleur de service qui nous emmène dans une certaine urgence avec trois gars derrière lui qui semblent avoir de la "bouteille" dans la scène rock/punk. On est éclaboussés par des riffs assez binaires certes, mais d'une efficacité malsaine, style éclatez vous contre les murs, voyagez dans votre fumée, un éléphant rose vous regarde ! Une bonne dose psychédélique vous est servie pour le pire, mais aussi et surtout pour le meilleur.
Et les 13 titres, que nous apportent-t-il en fait ? C'est en quelque sorte des variations effarouchées tissant une toile musicale et émotionnelle en terme de punk, hardcore, rock, stoner, metal et dérapages seventies. Pour faire simple le groupe démarre le cd avec "Alea Jacta Est", instrumental qui nous renvoie direct à l'intro de "This Is The End" des Doors, et termine avec "In Their Lovin' Memories" morceau "Sabbathien" en diable. Et entre ces deux compositions me direz vous ? C'est simple, c'est vous qui découvrirez les savoureux cocktails détonants des 4 fous furieux Parisiens qui maitrisent le sujet et font claquer un rock énergique aux multiples influences dans un mix très réussi.
Au fait, avant de vous quitter, il convient de vous présenter CROSSING THE RUBICON, combo Parisien qui après seulement deux ans d'existence nous balance au travers de la figure son premier opus, 13 titres et 40 minutes de musique qui "en a" !