Havok, je vous remercie. Oui, je vous remercie de me permettre, grâce à votre dernière galette, de headbanguer comme un gros malade, voire même slammer comme un taré du haut de mon escalier, sur des rythmiques on ne peut plus plombées.
Je m’explique : après une courte intro qui n’a rien à voir avec la suite mais qui nous fait sentir calme et reposé, limite bucolique, on rentre dans le vif du sujet dès le 2ème titre, et là ça taille dans le vif, ça rigole plus du tout, because ça taille méchant.
Du grand art, quoi.
« Path to nowhere » nous séduit, le clin d’œil à l’arrière-garde (assumé ?) est de mise,c’est simple : pour un peu, on verserait une larme tellement ça nous ramène 20 ans en arrière. C’est d’ailleurs aussi le cas pour « Identity Theft », dont on appréciera largement la cavalcade et le break calme et ô combien salvateur.
« The disease » nous prendra aux tripes grâce à son solo parfait, alors que la cavalacade reprend aussi sec avec « Scabs of trust ».Enfin bref, voius l’aurez compris, tout au long de ces 12 titres, on se régale, on a la banane, on est embarqué, et si c’est le cas, ça n’est pas sans un appui sans faille au niveau de la production, réellement au pixel.

Alors certes, il faut aimer le timbre de la voix, j’avoue que celle-ci m’a irritée par moments, façon revival « brushing permanenté » .De même, la pochette fluo, quoiqu’originale, ne sera pas au goût de tout le monde. Mais bon, il n’empêche que cet album est pêchu, alors n’hésites pas à venir chercher ta claque !