CHRONIQUES D'ALBUMS




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TARDIVE DYSKINESIA
The sea of see through skins [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 47.33 - Style : Math core
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.coronerrecords.net
Contact groupe : http://www.myspace.com/tardivedyskinesia
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 10 novembre 2009 - Chroniqueur : Oceancloud
 

La dyskinésie tardive est une maladie provoquée par l'abus de psychotropes, qui se manifeste par des mouvements répétitifs et incontrôlés des mâchoires. Çà fait pas avancer le schmilblick tout ça... si ce n'est qu'avec un nom pareil, je m'attendais à un bon vieux groupe de gore-grind pathologique. Loupé, Tardive dyskinesia grossit plutôt les rangs de la famille Meshuggah.

Il ne devait plus manquer qu'un groupe grec dans le style. C'est chose faite. En effet, impossible de nier la filiation à l'écoute des premières mesures de « Triggering the fear reactor ». Avec ses Structures rythmiques complexes, mur de guitares surpuissantes (chapeau la prod), les adeptes de l'élitiste « math metal » seront ravis. Et moi, Meshuggah, je peux pas... j'ai essayé mais je peux pas. Alors, cet album je le sentais pas. Heureusement bien vite, on découvre que les grecs apprécient aussi Textures (et moi aussi, cool). Leur musique reste en effet fort mélodique et on retrouve avec plaisir les plages plus planantes qui ont jadis différencié Textures de leurs ainés. Tardive dyskinesia les manie avec une réussite similaire, lui permettant d'aérer un style étouffant de technique et de maitrise. Rien de péjoratif là dedans rassurez vous, Tardive dyskinesia n'a pas mis la musicalité de coté, bien au contraire. Je le disais plus haut, les compos possèdent un cachet mélodique non négligeable. J'y ai noté des riffs bien groovy qui m'ont évoqué les grands heures de Pantera (« Downfall », le final de « Tinges of irony », énorme) et quelques passages à la Death époque post- »Human » (le début du titre éponyme par exemple). On fait pire comme comparaison. On retrouve également les incontournables solos jazzy déstructurés inhérents au style, mais on commence à avoir l'habitude. Au final, tout ceci mixé, allié à la voie hardcore (un peu trop présente à mon goût) et à une technique et une mise en place irréprochable, font de Tardive dyskinesia un digne représentant de ses influences.

Difficile à cataloguer, « The sea of see... » n'est pourtant pas si difficile d'accès qu'il n'y paraît. Les néophytes pourront y retrouver quelques éléments plus digestes que le style de base meshuggien auxquels se raccrocher, je conseillerai donc cet album, à l'instar des albums de Textures, comme sympathique première approche au « math metal ». J'adhère.








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