Premier album pour ce jeune groupe fraîchement formé en 2007, et pour qui tout est allé très vite : endorsements, dates sympathiques, signature rapide sur un label, et un premier album, ce-même disque qui nous intéresse aujourd’hui, mixé par Cameron Webb (Motörhead, Godsmack…). Bon, il faut avouer que les cinq compères bénéficient de quelques légers pistons, puisqu’ils sont visiblement bons copains de Ryan Richards de Funeral for A Friend, qui a d’ailleurs frappé les peaux pour ses amis sur cet album.
Sur le papier, c’est bien beau, mais qu’est-ce que ça vaut dans le poste ? Eh bien ma foi, pas si mal ! Bien sûr rien de neuf, ça joue du bon gros hard rock « stadium », dans la veine Gun’s ou Aerosmith, formaté à souhait, c'est-à-dire quelques accords par morceaux, son de guitare bien gras, parties de batterie simples, basse qui soutient l’accord, pas plus, bref, des chansons simples, ce qui n’enlève rien à leur efficacité. La force de ce groupe est certainement la qualité de leur chanteur Daniel Leigh, qui maîtrise à la perfection son organe, et nous gratifie de quelques belles mélodies et arrangements vocaux qui il faut l’avouer sont vraiment excellents (le bijou "Never Say Never" notamment !). C’est frais, entraînant, mélodique, mais on regrette certains temps faibles sur l’album, comme la ballade "In The Fading Light", sans saveur, ou le trop prévisible "Moth To The Flame". Les Anglais sont sans conteste meilleurs dans les morceaux plus rentre-dedans (toute proportion gardée bien sûr). On se prend volontiers à taper du pied ou siffloter les refrains, l’énergie étant visiblement contagieuse !
Production efficace, morceaux bien accrocheurs dans l’ensemble, exécution parfaite, maîtrise du chant implacable, les ingrédients pour un bon album sont bel et bien présents ! Eh bien voilà un petit groupe qui débute bien avec un premier opus de qualité, même si sans surprise et parfois un peu prévisible !