CHRONIQUES D'ALBUMS




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THE RED SHORE
Unconsecrated + Bonus [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 67.59 - Style : Deathcore / Metalcore
Informations :2 albums : Unconsecrated + Lost Verses
Interview :
Contact label : http://www.listenable.net
Contact groupe : http://www.myspace.com/theredshore
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 20 novembre 2009 - Chroniqueur : Kahn
 

The Red Shore est un groupe qui nous vient d’Australie. Au premier contact, les 19 pistes de ce cd surprennent… Cela fait vraiment beaucoup pour un album de deathcore/metalcore ! Une petite recherche sur le net plus tard, on comprend qu’il s’agit en fait de deux albums regroupés sur une seule galette : Unconsecrated, sorti en 2008 et le plus récent Lost Verses, composé d’anciens morceaux ré-enregistrés, sorti en 2009.
Cette même recherche m’a permis de découvrir que le groupe, formé en 2004, a été confronté au décès de leur chanteur en décembre 2007 lors d’un accident de la route en pleine tournée avec All Shall Perish. Ils ont malgré tout poursuivi l’aventure en recrutant un nouveau chanteur (Jamie Hope).

Dès les premières secondes d’écoute, on comprend que l’on a affaire à un de ces groupes où la brutalité est la règle. Les blasts s’enchainent à une vitesse infernale. Les guitares jonglent entre grosses rythmiques et aller-retour sans concession. La basse, bien qu’un peu linéaire, est très lourde. Un chant bien gras vient renforcer cette sensation de violence.
Malheureusement, toute cette énergie manque un peu de matière et même si quelques lignes mélodiques viennent alléger l’écoute des 10 pistes de Unconsecrated, une certaine lassitude s’installe au fur et à mesure que les titres s’enchainent. On passe d’un morceau à l’autre sans vraiment se souvenir du précédent. La maitrise technique des musiciens est pourtant évidente mais, comme pour trop de formations actuelles, le groupe préfère se concentrer sur la brutalité et l’agressivité plutôt que sur la subtilité et l’originalité. Quelques très bons passages se détachent cependant de tout cela mais ils sont si vite enchainés avec d’autres qu’on peine à les mémoriser. On regrettera donc un goût de déjà vu et un côté « tout à fond » qui ne nous laisse guère de souvenirs une fois la tempête passée…
Un titre plus mélodique nous permet de nous reposer un peu avant d’enchainer avec le dernier titre de l’album et de poursuivre ensuite avec les réenregistrements de compositions plus anciennes. En quelques minutes, on constate que celles-ci sont beaucoup plus directes. Les structures sont plus simples et plus évolutives, le chant plus varié apporte beaucoup de dynamique et les guitares s’attardent un peu plus sur les différents riffs. Le tout gagne en efficacité par rapport aux morceaux précédents et une agressivité malsaine se dégage de l’ensemble. Malgré tout, on retombe assez vite dans les mêmes reproches : peu de riffs marquent suffisamment l’esprit pour rester en tête et, même si quelques bons passages nous rappellent à l’ordre, on retombe vite dans la même lassitude que pour l’album précédent.

En conclusion, ces deux albums bénéficient d’un excellent son et seront appréciés par les amateurs du genre et les sauvages en quête de brutalité pure ne voulant pas s’ennuyer à décortiquer les morceaux. On regrettera l’absence de titres vraiment marquant même si quelques passages de Lost Verses donnent méchamment envie de secouer la tête. Dommage, au milieu des dizaines de groupes deathcore proposant le même son et la même énergie, The Red Shore risque bien de passer relativement inaperçu…








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