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MANU LIVERTOUT The Sweet Path [ 2009 ] |
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CD - Durée : 34.30 - Style : Guitar Hero | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 04 décembre 2009 - Chroniqueur : YoG | |
Amateurs de shred, de rythmes groovy, de solos « in your face », bienvenue ! « The Sweet Path », dernière galette de Manu Livertout, guitar hero made in France, est enfin disponible ! Notons qu’il s’agit ici de son quatrième album, le dernier en date (« The Bounder ») remontant à 2007. Le bonhomme, non content d’être démonstrateur Ibanez et de bosser à la M.A.I. fait également partie de deux autres formations, qui ont également vu sortir un CD cette année. Manu, increvable ? Increvable, peut-être. Tout ce qu’on peut dire, c’est que ce que fait ici Manu, c’est tout simplement de redonner une bouffée d’air aux guitaristes en mal de « Satrianismes ». En effet, dès la première note on s’aperçoit que le son ainsi que le toucher sont comparable à ceux de l’alien chauve. Tout se fait en finesse, et on retrouve ici le côté groovy que l’on pouvait rencontrer (pourquoi je parle au passé tiens ?) chez Satch il y a quelques années de cela, et qui fait tant défaut à de nombreux guitaristes de nos jours… En fait, tout au long de l’album, on n’aura cesse de penser aux influences de Manu, et de prendre un malin plaisir à identifier les guitaristes que nous rappellent certaines parties (Satch, Vai, V. Moore, Van Halen, P. Gilbert, …) ! Les rythmiques metal (amis de la 7 cordes : bonjour !) et rock n’ roll sont à la fois très simples et très pêchues ! Le son affuté de la guitare de Manu s’impose à nos oreilles, et je n’ai pas été en mesure de résister longtemps au charme que cette créature de bois dégage ! Je me confesse : je me suis surpris à aimer, moi qui ai en grande partie lâché depuis quelques temps déjà le concept « guitar-hero-qui-nous-présente-un-cd-instru ». Manu arrive à me faire entrevoir le fait de retoucher à une ancienne drogue, celle qui fût mienne il y a quelques années de cela, et qui me fût administrée en intra grâce à un Steve Vai décidément au-delà du commun des mortels ! Mon coup de cœur reste « I don’t care », qui m’a vraiment interpellé dès le début avec son riff qui me rappelle un bon vieux rock déjanté remis au goût du jour à la sauce metal, et ses descentes de gammes incessantes qui nous font chavirer la tête. Notons que c’est loin d’être dur shred «bête » ; le rythme est bien exploité, et les notes s’enchaînent de façon très ordonnée et maitrisée. Un reproche à faire sur cet album : la durée d’écoute, vraiment trop courte. Surtout quand on voit ce que Manu nous délivre là ; on reste sur notre faim ! Après Gary Moore, nous pouvons noter au passage que Manu a choisi ici de reprendre à sa sauce (metal !) « Shapes Of Things », joli clin d’œil à ce guitariste légendaire qu’est Jeff Beck. Je laisse le mot de la fin à Frank Zappa, qui à l’écoute de ce CD (et surtout de ma chronique !) nous aurait peut-être gratifié d’un savoureux « Shut Up ‘N Play Yer Guitar » ! | |
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