CHRONIQUES D'ALBUMS




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AKROMA
Seth [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 59.26 - Style : Black métal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.pervade-productions.com
Contact groupe : http://www.akroma-metal.net http://www.myspace.com/akromametal
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 décembre 2009 - Chroniqueur : GOHR
 

AKROMA est ce genre de groupe assez indéfinissable et définitivement allumé. En 2003, les deux compères qui forment l’ovni décidèrent d’écrire un album de sept chansons, abordant les sept pêchés capitaux, à travers des titres de sept minutes. « Seth » est le nouvel opus, abordant cette fois-ci les dix plaies de l’Egypte.

La difficulté avec un tel album est pouvoir aboutir à un résultat à la hauteur du concept. Soyons d’emblée d’accord sur un point : cet album est en cette mesure décevant. Certes, le mélange de Black-métal et de musique progressive est absolument bien ficelé. Certains plans nous rappellent ANOREXIA NERVOSA, tandis que d’autres, nous évoquent les parties les plus brutales composées par DREAM THEATER. Le niveau technique, d’ailleurs étant bien au dessus de celui des groupes de Black-métal, tout en évitant le côté démonstratif de certains albums de progressif. De même, de nombreux guitaristes invités viennent poser des solos excellents, citons par exemples les guitaristes de OUTCAST, CARCARIASS ou NIGHTMARE etc. qui chacun apportent un feeling personnel et savoureux. Bref, cet album aurait tout pour plaire, a priori. D
e façon concrète, les longueurs sont trop nombreuses, tout comme les passages narratifs qui n’innovent jamais les uns par rapports aux autres. Enfin, le plus gros défaut, la voix de Alain Germonville, par ailleurs premier excellent hurleur de SCARVE (et c’est un fan du groupe qui vous parle en ce moment), offre ici une performance décevante. Son timbre suraigu nous évoque une mauvaise parodie de Dani Filth ou Rob Halford période « Painkiller », d’autant plus que la voix est légèrement surmixée. De plus, les textes en français ne collent pas avec l’ensemble et n’arrivent pas à rendre de façon crédible de la grandiloquence de la musique. Les seuls moments de répits sont les passages de chant féminins, un peu plus reposant. Dommage, car les nostalgiques de SCARVE auraient pu vraiment apprécié cet opus. La production nous évoque « Luminifernous ». Ainsi plusieurs écoutes sont nécessaires pour tout comprendre, et malgré un son relativement limpide, nous avons l’impression d’un certain chaos et d’une confusion assez forte émotionnellement.

En conclusion, l’heure passée avec AKROMA s’avère assez lourde. L’idée est bonne, la production est une réponse judicieuses aux deathcoreux qui s’enlisent dans une musique clinique, mais le chant s’avère être un véritable problème, nous plaçant dans un véritable inconfort de réception. A l’arrivée, « Seth » est une expérience intéressante, mais pas assez équilibrée pour être véritablement marquante.








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