Hiems (« hiver » en latin) fait partie des groupes de Black Metal qui privilégient les mélodies et font chanter leurs guitares. Ce one man band mené par Algol, connu aussi pour être le bassiste de Forgotten Tomb, est né en 1996 en Italie.
Après trois démos : « La Marcia Delle Legioni » (1998), « The Reaper » (2000), « Celebrating The Essence Of Void » (2004) ainsi qu’un album « Cold Void Journey » sorti en 2005, Algol revient à la charge avec « Worship Or Die ».

L’album débute avec une intro éponyme, quasi instrumentale. Celle-ci crée une atmosphère presque martiale avec ses martèlements de caisses qui font penser à une marche militaire. Cet esprit se retrouve aussi sur la pochette qui représente un soldat jetant un cocktail Molotov.

L’Italien nous offre par la suite des mélodies entrainantes, de bons riffs et des soli maitrisés le tout accompagné d’une batterie bien présente et d’une basse pas timide.
On est vite séduit par des titres tels que « I », « Scum Destroyer » ou encore « Wounds Just Death Can Heal » qui nous emportent soit par leurs riffs accrocheurs soit par leurs refrains qu’on ne peut s’empêcher de chanter.
La fin de l’album est assez particulière. En effet, dès les dernières minutes de « Hiems », qui dure tout de même 11 minutes, Algol nous plonge dans une ambiance rock’n’roll de la fin des 60’s.
Les deux dernières compositions suivent le même modèle. Il conclue par la reprise de « Race With The Devil » de Gun. Une agréable petite surprise qui nous fait presque danser. Le petit plus de cette chanson : Algol y dévoile sa « vraie voix » puisque nous avons droit à un chant clair.

Hiems nous lance une petite bombe nommée « Worship Or Die » et propose un Black Mélodique vraiment intéressant avec de belles compositions et des airs qui nous restent dans la tête. Une agréable découverte.