C'est en ce doux mois de mars qu'Unleashed décide de revenir sur les devants de la scène. Après plus de vingt ans de carrière, le groupe nous fait don de « As Yggdrasil Trembles », successeur de « Hammer Battalion ». Malgré une généreuse discographie, Johnny et sa troupe nous montre qu'Unleashed est loin d'être mort et qu'ils reviennent aussi grand et puissant que leurs aïeux. Amateurs du groupe, prenez garde car ils risquent de vous faire trembler...

Parlons de l'artwork. Vu que c'est la première chose que l'on aperçoit lorsque le CD est en main, j'aime décrypter et imaginer l'histoire d'une cover'! Celle-ci reste soft et fidèle au groupe. Nous pouvons y voir Yggdrasil, célèbre arbre de la mythologie nordique sur lequel repose neuf royaumes. A sa gauche, il doit s'agir des corbeaux d'Odin. Sur le tronc, on peut apercevoir un Mjöllnir et des crânes parsemés autour de celui-ci. Certains me demanderont pourquoi je me base sur cette mythologie. Vous n'avez qu'à regarder les pochettes d'albums pour vous rendre compte que celle-ci est encrée en eux et cette influence se répercute autant dans la musique que sur les cover'. Passons maintenant à la critique de cet opus.
L'accueil n'est pas différent de ses prédécesseurs et cela permet aux spectateurs d'accrocher à l'album dès la première chanson. Nous retrouvons Unleashed dans un état irréprochable et fidèle à sa musique d'origine. Effectivement, le groupe nous donne le son des albums précédent, à savoir, une musique à la limite du old-school naviguant entre le Death et le Viking metal. De plus, ils gardent la même façon de jouer, c'est-à-dire, un son plus lent que les autres groupes du genre allié à une voix quelque peu fielleuse. Certains remarqueront que le guitariste soliste se retrouve dans chaque morceaux... et je dois dire que cela s'adapte remarquablement bien avec le reste. Dès la première écoute, nous remarquons le talent du groupe et comprenons à quoi ont servi leur vingt ans de carrière! ! Malheureusement, le groupe suit son chemin déjà tracé depuis des années et se contente de suivre celui-ci. Unleashed a trouvé la bonne mixture pour garder son public et le faire languir pendant ces quarante-cinq minutes. Malgré les riffs accrocheurs et le coup de patte d'Anders, le groupe a choisi le chemin le plus sur et n'a pas trop osé explorer de nouveaux horizons. Néanmoins, certains titres restent plus facilement en mémoire comme le titre éponyme ou encore « Cannibalistic Epidemies Continues ».
Volontariat ou accident, il n'empêche que les suédois arrivent tout de même à produire un opus qui saura charmer de nouveaux auditeurs mais aussi vous, vieux fans de la troupe!

Concluons sur une bonne impression. Ne passons à côté du fait qu'Unleashed fait parti des pionniers de ce genre et continueront à me/vous faire rêver (pour la plupart!). Je terminerai par une petite touche optimiste et espère que la troupe prennent la peine de se mettre en danger pour nous offrir opus irréprochable!