CHRONIQUES D'ALBUMS |
||
TOUTES LES CHRONIQUES | ÊTRE CHRONIQUÉ | ÊTRE CHRONIQUEUR |
HAMLET La Puta y el Diablo [ 2010 ] |
|
CD - Durée : 53.54 - Style : Rock/metal/hardcore | |
Informations : | |
Interview : | |
Contact label : | |
Contact groupe : | |
ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
|
Chronique : 25 mars 2010 - Chroniqueur : sebz | |
Devant la généralisation de l’utilisation de la langue de Shakespeare au sein de la scène internationale on ne peut que saluer la démarche des espagnols d’Hamlet(hum…). Ces derniers préfèrent en effet miser sur leur langue maternelle pour sortir du lot. Sage décision puisqu’à l’écoute de leur dernier album, on ne peut pas dire que l’originalité en matière de musique soit au rendez-vous. Fraîchement débarqué chez Roadrunner, le quintet Ibérique bénéficie d’une production en béton armé et le premier riff, puissant et très rock n’roll ouvre parfaitement le bal. A vrai dire, il est clair qu’on a à faire ici à de bons musiciens puisque l’ensemble reste techniquement irréprochable et ne manque pas de passages dynamiques et énergiques. Les morceaux se suivent et malheureusement se ressemblent sur toute la première moitié de l’album : rythmiques enlevées, chants étrangement similaires d’un morceau à l’autre… Il faudra attendre « No habra final » pour que le quintet rompe la monotonie et nous serve un morceau sombre ambiant et bien plus intéressant que ses prédécesseurs. Hormis quelques passages mélodiques relativement intéressants, la voix constitue peut-être l’élément le moins travaillé de l’album. Oscillant entre hurlements empruntés au hardcore (il s’agit en effet d’une influence assez importante chez Hamlet) et vocalises plus proche d’un registre rock, le timbre du chanteur ne varie que très peu entre ces deux registres ce qui accentue la monotonie de l’ensemble. S’il n’est pas un mauvais album en soi, « La Puta y el Diablo » n’en est pas pour autant particulièrement remarquable. Tantôt énergique et efficace, tantôt ennuyeux et monotone et toujours en demi-teinte, il arrive trop peu souvent, lors de son écoute, que l’oreille se dresse, comme sur « No Habra Final ». Dommage car pourtant c’est vers ce genre de morceau que l’on préfèrerait peut-être voire évoluer ce groupe pas dénué de créativité… | |
AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE | |
| |
TOUTES LES CHRONIQUES ÊTRE CHRONIQUÉ ÊTRE CHRONIQUEUR |