Sur la planète Death Metal, le groupe Master a plus de 25 ans d'existence et déjà neuf réalisations à son actif. C'est pour vous dire que l'on est entrain de parler d'une des icones du genre. Et pas de recette miracle pour cette longévité, ni de mélanges du genre `magiques` juste un Death oldschool venant tout droit du milieu des années 80.

Le précédent album, «Slaves to Society» a fait gagné au groupe plus d'un fan, à la fois "trashy", violent et rapide l'album a eu de bonnes critiques (malgré une pochette très controversée) et le groupe a juste continué ou il s'est arrêté la dernière fois. Bien sur cette fois-ci il a compris la leçon et il a fait une pochette "correcte" sans obscénités, du moins rien de bien choquant.
Je vous disais donc que le groupe a continué là où il s'est arrêté lors de son dernier opus, une homogénéité musicale favorisée par un line-up stable depuis quelques temps, en effet ça fait un peu plus de six années que Paul Speckmann (Vocale, Basse), Alex Nejezchleba(Guitares), Zdenek Pradlovsky(Batterie) travaillent ensemble et le résultat est bien là.
Mixé avec un Thrash un peu "groovy", «The Human Machine» nous offre, un Death Metal oldschool, classique qui plait tout de suite à nos oreilles par ses blasts plus-ou-moins rapides «It's What Your Country Can Do For You», des riffs accrocheurs qui donnent l'impression d'être plus lourds à mesure que le tempo tombe, des solos parfois techniques «True Color».
A noter aussi un excellent travail à la batterie tout au long de l'album à travers des blasts très synchronisés mais aussi une bonne intro pour le titre «Suppress Free Thinking» qui lui donne un peu plus de punch sans sortir d'une ambiance un peu...comment dire ça.... "violente" qui plane sur l'album.

Bien sur il ne faut pas oublier la bonne production de l'album qui a donné un excellent dosage entre guitare et basse d'une part et chant d'autre part. La batterie quant à elle est juste assez retirée pour ne pas couvrir la basse mais présente quand on en a besoin.

Les nouveaux neu-neu du metal verront en Master une grotesque incarnation (pour ne pas dire déformation) du Death, mais les fans de la première heure vont certainement apprécier le travail d'un groupe aussi expérimenté. Bonne écoute à tous!