CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


FAUST
From glory to infinity [ 2009 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 40.25 - Style : Death metal technique
Informations :
Interview : :: LIRE L'INTERVIEW ::
Contact label : http://www.stygiancrypt.com
Contact groupe : http://www.deathmetal.it http://www.myspace.com/faustband2
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 11 avril 2010 - Chroniqueur : Oceancloud
 

1992: Un jeune italien chanteur/guitariste se faisant surnommer Aleister forme son groupe: Faust.
2009: une démo, un EP, des dizaines de changements de lineup et 17 ans plus tard, Faust sort son premier album. Quelle abnégation! D'autant plus que Faust n'a jamais dévié de son style de prédilection: le death metal technique. Comme si le groupe avait été cryogénisé en 1993 et mis au micro onde l'année dernière pour pondre un album digne de cette époque bénie.

Passons outre la pochette et les paroles qui l'accompagnent, dont chacun se fera sa propre idée selon ses goûts (pour ma part, le trip anti-catho/porno me semble bien ridicule et inapproprié... enfin bref) pour se pencher sur ce qui permettra sans doute à Faust un mini buzz médiatique, son line up. Outre Aleister et son complice Ghuilz, cet album a bénéficié des baguettes de Daray (Vader, Dimmu bOrgir) et des cordes de l'immense Steve DiGiorgio (Death, Sadus...et pleins d'autres). Nous n'aurons donc pas affaire à des manchots, ce qui présage de bonnes choses dans ce style très exigeant.

Car le death technique est exigeant. Sur le plan technique bien entendu, mais surtout pour éviter les écueils inhérent au genre. Trop de technique tue la technique et il est aisé de se laisser aller à pondre des leads supersoniques stériles sur fond de polyrythmies incompréhensibles. Faust n'entre heureusement pas dans cette catégorie, préférant mettre en avant la mélodie plutôt que la technique. En fin connaisseur, Aleister a su développer un style à la fois complexe mais lisible pour le commun des mortels.
Reprenant les bases qu'on posé jadis les grands maitres tels que Death et Atheist, en les agrémentant d'un vernis plus brutal façon Deicide ou Morbid Angel, Faust se montre à la fois très agressif mais tout en sachant assouplir son jeu de leads très mélodiques. Il est évident qu'Aleister puise également beaucoup d'influences dans le heavy metal, à en juger la qualité des mélodies et les solos très mélodieux qui émaillent le disque, à la manière des plus contemporains Obscura ou Carcariass.

Les huit premières compositions enthousiasmeront à coup sur les amateurs des groupes précités, alliant avec bonheur agressivité et finesse d'écriture. Bien entendu, on reste en terrain connu et les similitudes avec d'autres groupes sont légion, mais Faust joue avec conviction et classe, à l'image du très carré Daray et de Steve DiGiorgio bien sur. Ce dernier est fidèle à lui même, monstrueux de feeling et d'inventivité. De plus, la basse mixé bien en avant nous permet d'apprécier ses performances à leur juste valeur. Le dernier titre quand à lui est un petit bonheur d'ambiance, tout en simplicité et finesse (écoutez cette basse!) qui clôture l'album sur une touche d'ambiance bienvenue. Petite ombre au tableau, le chant qui à mon sens dessert la musique plutôt qu'autre chose. Trop cru, trop basique et sans relief, le growl d'Aleister m'apparait comme trop commun par rapport à la qualité de la musique. De plus, on pourrait regretter que les titres ne se détachent pas suffisamment les uns des autres, manquant sans doute d'un zeste de génie, comme celui qui rendait chaque riff de Chuck Schuldiner unique. Mais n'est pas Chuck qui veut!

Performance classique mais efficace, « From glory to infinity » place Faust dans le haut du panier des formations de Death technique. Alliant force et raffinement, la bande à Aleister peut aller loin, en parvenant à varier son propos et offrir des mélodies plus significatives. On espère juste qu'il n'attendront pas 17 ans pour sortir la suite.








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut