Voici un album assez inattendu de la part d’entombed. Ce CD a été enregistré durant un concert au 'Royale Opera House' à Stockholm en 2002.
Tout commence par une longue(4 minutes) intro au piano très bien jouée et magnifique. Elle nous met tout de suite dans une ambiance calme et reposante. Ensuite le deuxième titre commence sur une guitare acoustique assez lente et pesante, quelques notes de clavier viennent s’intercaler et tout d’un coup deux notes de guitares électriques surgissent, ça annonce le départ.
Un départ plutôt mid tempo mais des riffs bien accrocheur. Et tout d’un coup le chant arrive et là... c’est le drame. Une sorte de chant neo/hardcore surgit et gâche toute l’émotion du début. Le troisième titre commence très bien avec une intro à la basse avec une bonne petite disto, et là dessus se rajoute une gratte assez psychédélique. On se croirait avec Pink floyd. Le rythme commence à s’accélérer, et la voix fait de nouveau son apparition et c’est vraiment dommage, car les riffs sont terribles.
La suite est dans le même style avec certains titres sans passage acoustique ou mélodique, mais malheureusement le rythme est lent et la gratte n'est pas géniale du tout. La seule chanson « bourrine » est celle qui porte le nom de l’album : « Unreal estate ». Donc voilà un album d’Entombed pas génial du tout. Il est sauvé par les passages mélodiques qui sont magnifiques, ce qui rattrape un chant qui ne colle pas a l’ambiance de l’album et certaines chansons plus que moyennes. Dommage cet album contient quand même de sacrés riffs bien entraînants et des ambiances majestueuses.