CHRONIQUES D'ALBUMS




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EISBRECHER
Eiszeit [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 37.57 - Style : Industrial Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.afm-records.de
Contact groupe : http://www.eis-brecher.com http://www.myspace.com/eisbrecherkommando
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 27 avril 2010 - Chroniqueur : Muidnoyw
 

Envie d'indus ? D'un métal froid et pas vraiment joyeux ? Passez donc votre chemin, car même si les allemands d'Eisbrecher nous ont prouvé par le passé qu'ils étaient capable de nous offrir du très bon métal électro-indus (souvenez-vous du très bon Antikörper), c'est désormais bel et bien du passé, car avec ce Eiszeit, le groupe ne peut que décevoir, s'essayant à une musique beaucoup plus pop, à mon grand regret.

L'album commence pourtant si bien avec «Böse Mädchen», partant sur un son lourd, la voix d'Alexx Wesselsky s'alliant comme d'habitude parfaitement à la musique. Mais le refrain fini par arriver, et nos oreilles crissent à l'écoute de ce plus ou moins chant clair, se voulant léger, qui en fait ne fait que gâcher le refrain. On se remet tout de même de ce choix perturbant, se disant que ce n'est qu'une expérimentation de la part du chanteur, car la piste est bonne dans l'ensemble. Je me vois dans l'obligation de réduire dès maintenant ce vain espoir à néant, car le reste de l'album est un véritable condensé d'électro-pop et de clichés poussés à l'extrême.
Un son superficiel, léger, manquant cruellement de profondeur et de froideur. Mais surtout Eisbrecher noie ici tout ses éléments métal dans une vague d'éléments kitsch, arrachant toute crédibilité à l'album. On vogue ici entre des chants féminin très pop («Bombe» étant le meilleur exemple), des beats électros parfois dignes d'une discothèque et des lyrics plus que clichés (On peut entendre des phrases telles que «before I kiss you», «sex machine», «tic tac, clic clac» le long du disque).
Le groupe va très loin avec «Gothkiller», chantée entièrement en anglais, qui est une véritable piste d'électro-pop et n'a plus rien à voir avec ce qu'a pu faire Eisbrecher par le passé. De même «Segne Deinen Schmerz» est un véritable traumatisme, notamment à cause d'ajouts de vocaux encore une fois kitsch, voir exaspérants. Les pistes s'enchainent et rien n'en ressort, rien de donne envie de revenir dessus. Et même en multipliant les écoutes de ce court album, le constat reste le même et donne juste envie de l'oublier.

C'est bien dommage car malgré tout quelques pistes restent de qualité, comme «Eiszeit» qui garde un son lourd et profond et «Der Hauch Des Lebens», piste très convaincante, sûrement la meilleure de l'album. Ces pistes qui nous rappellent ce qu'a été Eisbrecher il y a quelques années de cela, et qui nous font regretter ce que le groupe est devenu. Elles ne suffisent hélas pas à rattraper le reste.
Un album très loin de ce que l'on pouvait attendre du groupe, trop loin, frisant parfois le mauvais goût. Ce Eiszeit trouvera peut-être son public, mais il sera tout autre que celui des premiers albums. Eisbrecher est un groupe qui n'a pas eu la reconnaissance qu'il méritait par le passé, et a désormais perdu toute crédibilité ainsi que toute chance de prendre de l'ampleur sur la scène indus.








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