CHRONIQUES D'ALBUMS




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KEEP OF KALESSIN
reptilian [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 57.02 - Style : Epic Death/Black Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://indierec.net
Contact groupe : http://www.keepofkalessin.no http://www.myspace.com/keepofkalessin
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 05 mai 2010 - Chroniqueur : Bodomania
 

On peut dire que depuis sa création, le groupe KEEP OF KALESSIN aura fait parlé de lui!
Que ce soit tout d'abord, par ses changements de line-up. Obsidian C., membre fondateur du groupe, intégrant ainsi, après la dissolution quasi-complète du groupe en 2000, des musiciens prestigieux tels que Attila Csihar (Mayhem) et Frost (Satyricon), notamment pour l'enregistrement du E.P. "Reclaim".
Ou bien par son évolution musicale, évoluant dans un Black metal teinté de Death et de Thrash pour "Agnen. A journey through the dark", ou dans une brutalité Black/Thrash beaucoup moins épique sur le fameux E.P. "Reclaim". Les claviers seront moins mis en avant sur "Armada", qui signe le retour du batteur Vyl, et enfin la violence et la noirceur laisseront place à plus de puissance et d'onirisme sur le dernier album en date "Kolossus", dans une veine Black metal épique et symphonique qui ne fera pas l'unanimité chez les fans.
Plus récemment, ils seront dénigrés à nouveau à cause de leur participation à la finale nationale de l'Eurovision. Une surexposition médiatique et populaire très éloignée de l'esprit Black metal underground, qui leur fera perdre en crédibilité aux yeux de certains.

Mais au-delà de tout ça, et dans un style musical aussi grand et diversifié que le metal, ne soyons pas étroits d'esprits et accueillons donc, sans a priori aucun, ce nouvel album intitulé "Reptilian". Plongeons au cœur de cet univers "epic-fantasy" défendu par les Norvégiens...

"Dragon Iconography" ouvre l'album avec une intro acoustique et atmosphérique, qui disparaît pour laisser place aux martèlements de Vyl, et aux riffs Heavy/Death thrashisants d'Obsidian C., soutenus par les 5 cordes de Wizziac. Le chant rageur de Thebon surgit dans ce tourbillon de rapidité et se mêle aux quelques nappes de synthé qui relèvent le titre par ses apparitions puissantes. Une énergie assez Black'n'roll qui se termine dans une atmosphère symphonique très réussie.
"The Awakening" suit et impose sa lourdeur et sa brutalité, mais ose également des parties plus légères et symphoniques, avec l'apparition de chœurs masculins amenant une dimension "sacrée". Progressif et varié, celui-ci précède "Judgement", un morceau débutant par un mid tempo et naviguant toujours dans la brutalité, avec une double pédale malmenée par Vyl, des riffs Heavy/Black/Thrash, et ses quelques consonances Techno-Death. Un vrai rouleau compresseur introduisant ce fameux "Dragontower", joué lors de la finale nationale de l'Eurovision. Quelque peu raccourci pour l'occasion, ce titre au refrain accrocheur et au solo purement heavy dure en définitive, pratiquement 5 minutes. Pour ma part, bien que plus facile d'accès et peu représentatif de l'album, il apporte tout de même un peu de fraîcheur et permet de faire une pause pour repartir en croisade sur un "Leaving The Mortal Flesh" démoniaque. Avec des riffs et une aura très Black metal, ce cinquième morceau, bien que rapide et décadent n'en oublie pas pour autant la mélodie. Le tempo se ralentie sur "Dark As Moonless Night", guidé par quelques notes lentes et récurrentes rappelant celles qui introduisent "Sorgens-Kammer Dell II" de Dimmu Borgir. Avec des rythmiques lourdes et posées, une intervention minimaliste de la batterie et une envolée de chants masculins, il se termine sur un solo encore une fois très "heavy". "The Divine Land" démarre en trombe et sonne comme un "Ascendant" mais en plus épique. Avec une fois de plus des chœurs et une atmosphère majestueuse. Loin d'être violente, cette épopée très symphonique s'avère plus "gentille", mais la touche de KEEP OF KALESSIN est tout de même présente. Et enfin, c'est sur une pièce de 14 minutes nommée "Reptilian Majesty" que se termine l'album. Passant par de multiples changements de tempo et d'ambiance, ce morceau progressif et puissant est aussi difficile à décrire qu'il est inspiré et habité. Un chef d'œuvre tout simplement!

Alors oui, certains diront que la production, pourtant signée Daniel Bergstrand (In Flames, Meshuggah, Behemoth) est trop nette et moderne, que les arrangements sont "proprets", que rien n'est plus pareil depuis "Armada", que les Norvégiens sont parti dans la facilité... "Kolossus" avait divisé les fans de la première heure, et "Reptilian" le fera tout autant! Mais, il est bon de rappeler qu'il n'est pas question de True Black metal, Obsidian C. définit sa musique comme du "Epic & Extreme Metal" et c'est finalement assez juste.
KEEP OF KALESSIN a choisi de suivre la continuité de "Kolossus", et dans ce style là, on ne peut leur reprocher d'avoir fait les choses en grand, car à l'écoute de ce dernier album, il est clair que le travail est considérable et la diversification apportée n'enlève rien à la brutalité et à l'efficacité.
La musique de KEEP OF KALESSIN est tout aussi extrême et organique sur "Reptilian". Un virage Death/Thrash technique et moderne déjà amorcé sur le précédent opus, développant encore plus les éléments Black progressifs, symphoniques et atmosphériques.
Voilà donc le chemin emprunté par les norvégiens, offrant aujourd'hui, un album riche et inspiré... qui mérite d'être écouté!








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