Quelle claque ! Voilà ce qui ressort juste après l’écoute du second album de Pensées Nocturnes composé de l’unique membre Vaerohn.
« Grotesque » tel est le titre de ce nouvel album et je peux vous dire que ça n’est pas un album qui s’écoute très facilement.
Cette création mérite une concentration et un dévouement le plus total !
Comme le dit Vaerohn lui-même « Attention, c’est un album qui s’écoute, et non, que l’on entend ».
Vous voilà prévenu.

L’univers dans lequel nous sommes invités est un univers tellement vaste et torturé que l’on risque de s’y perdre si l’on ne se concentre pas.
Les ambiances sont terriblement variées, on passe de la douleur, à la souffrance et même à la folie sans s’en rendre compte et s’y attendre.

Le chant de Vaerohn est des plus surprenant, tantôt murmure, tantôt hurlé voir chuchoté, nos sens et nos ressentis sont mis à rude épreuve.

La folie est le mot que résumerait assez bien ce que j’ai principalement ressenti à l’écoute de « Grotesque ».
Cette sensation est amplifiée par les différents univers musicaux que l’on traverse.
Le black métal côtoie à merveille la musique classique avec la présence de cuivres, piano qui laissent penser à des hymnes de fête foraine, d’orgue d’église…. !
Le black métal que l’on rencontre ici n’est pas un black métal traditionnel, il est parfois dépressif, étouffant, oppressant.
Bref vous ne serez pas tranquille quand vous entrerez dans cette production.

Chacune des chansons est finement pensées et exécutées, formant une toile prenant vie et vous entrainant dans les méandres de la folie.
Chacune des écoutes que vous ferez vous fera découvrir de nouveaux éléments, de nouvelles sensations tous droits sortis de l’esprit de Vaerohn.

Pour conclure, ce cd n’est pas à mettre entre les mains de n’importe qui car tout ce qu’il renferme risque de ne pas vous laissez indemne et de vous provoquer une forte sensation de dépendance qui vous obligera à vous passer et repasser cette galette jusqu’à ce que la folie vous emporte !
Grotesque est un chef d’œuvre musical et il serait bête de passer à côté.