CHRONIQUES D'ALBUMS




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AIUMEN BASOA
Iraganeko Bide Malkartsutik [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 53.43 - Style : Basque/ Pagan/Folk Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.myspace.com/indarproductions
Contact groupe : http://www.myspace.com/aiumeenbasoa
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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Chronique : 19 mai 2010 - Chroniqueur : Aepyros
 

Il existe une contrée entre mer et montagne, neiges et soleil, France et Espagne nommée le Pays Basque. Cette terre, surtout connue pour ses revendications indépendantistes, cache dans son ostracisme une culture et une langue ainsi qu'une mythologie riches et fertiles tellement que l'on pourrait croire qu'elles furent inventées par Tolkien lui-même. Le folk metal d'Aiumen Basoa, basé sur les croyances du Pays Basque chanté en basque (langue non indo-européenne) nous fait communier avec Mari et chanter avec les Laminaks. Une chose remarquable avec le folk basque, tout comme le folklore celte, il utilise le même type d'instruments/sonorités ; mais contrairement à la joie et le festif dégagé par le folklore celtique, le folklore basque dégage, lui, une puissance et une émotion qui se marie avec merveille avec le Black Metal.
L' album d'Aiumen Basoa composé de 6 morceaux pour une durée d'approximative d'une heure, nous fais comprendre par la quantité d'instruments (une petite dizaine quand même) que les morceaux seront très riches et longs.

Déjà le premier morceau « Kantauriko Trebain Erruak ». Le temps de finir son intro en 3 parties (mélangeant folk/black/arpèges) commence son premier couplet à 3 minutes! S'en suit un black metal intense chanté d'une voix puissante et accompagné de chants féminins typé basque (je préfère car les lignes de chant ne font pas Nightwish) entrecoupé de passages à l'accordéon ou au violon. Vers six minutes nous avons le droit a une interlude au chant basque féminin calme et intense suivit d'un solo de guitare qui fait presque tomber le morceau dans du Era. Et lorsque le morceau repart c'est dans un magnifique final black pagan, solo à l'appui. Puissant et beau.
« Jentil Odola » a une accroche plus violente, black metal tendant un peu vers du Emperor (époque nightshade) a la fois dans le traitement des riffs, des rythmiques et des chœurs masculins. Puis une interlude calme, chant féminin, débouchant sur un passage chant clair masculin/féminin typé Moonspell pour terminer sur du black puissant tout en crescendo.

« Ahintzinako Guduen Oroimenak » se rapproche plus d'un black sympho épique à la Dimmu Borgir parsemé d'envolée de chant clair féminin/masculin jusqu'à la 6ème minute où il est laissé le champ à un passage ambiant calme au violon et à la flute(entre autre).
« Akellarrearen Sua » débute guitare sèche accordéon flute, à la manière chanson triste de pécheur enfin plutôt femme de pécheur puisque le chant est assuré par le beau sexe (je dis pécheur mais je ne comprend pas le basque donc je dis ce que j'imagine).Puis à 2 minutes 30 part dans un très bon pagan metal à flutiau. On a le droit encore au alternance Chant clair feminin, chant hurlé pour arriver à une succession de passages assez festifs avec de l'accordéon puis avec des rythmiques traditionnelles. On entend avant que le morceau parte légèrement en vrille (passage jazz/blues) une partie de txalaparta (percussions typiques basques).
« Ekaitzaren Begitik », le morceau le plus calme de l'album commence par une ballade mélancolique avec un chant féminin qui de manière crescendo est remplacé par le chant hurlé sur des rythmiques puissantes. Ensuite après une petite accélération on peut entendre un chant clair alterné Féminin /Masculin qui accentue la puissance dramatique du morceau.
« Arlekiña » arrive en fade in sur un black à la Algaion avec un chant clair féminin. Puis laisse la place à un passage plus atmosphérique et traditionnel et garde la structure des morceaux précédents.

En conclusion, que l'on connaisse le folklore basque ou non, Aiumen Basoa signe là un très bon album pagan folk. En espérant qu'il vous donne envie, comme à moi, de vouloir découvrir la culture basque. Mais pour ceux qui s'en contrefichent royalement, écouter « Iraganeko Bide Malkartsutik » leur apportera tout de même un très bon moment.








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