Triosphere est encore une trouvaille du territoire Norvégien. Jouant un métal progressif incisif, puissant et même speed, le combo nous présente dans son second album « The road less travelled », 11 titres percutants et ma foi intéressants…

L’album commence par le morceau « Ignition », sur de beaux arpèges de guitare qui vont très vite se transformer en torrent de riffs dévastateurs ! Dès le premier titre chanté « Driven », on pourrait croire que le chanteur de Circus maximus a travaillé sur ce disque, mais il n’en est rien, loin de là puisque c’est une femme qui chante, en la personne de Ida Haukland, et non contente de tenir le micro de fort belle manière, elle maîtrise également la basse ! Les titres ne traînent pas en longueur, avoisinant généralement les cinq minutes, ils sont tous prenants (« death of jane doe ») avec de bons refrains et des riffs plus ou moins classiques, on regrette tout de même qu’il n’y ait pas plus d’originalité dans la musique de Triosphere. Mais cela n’empêche en rien de headbanguer comme sur le titre éponyme de l’album ou encore sur « 21 ».
Je tiens également à préciser que la chanson « Worlds apart » n’a rien de ce qu’on peut penser…bien au contraire, ça envoie du bois !

Au final, le groupe Triosphere officie plus dans un heavy métal mélodique qu’un métal progressif ultra technique, les Norvégiens en ont quand même sous le pied et cet album est à mon avis qu’un début de carrière prometteuse. A suivre de près…