CHRONIQUES D'ALBUMS




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TRELLEBORG
Lands of Njord [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 60.00 - Style : Viking Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.stygiancrypt.com/
Contact groupe : http://www.myspace.com/tre11eborg
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 03 juin 2010 - Chroniqueur : Matai
 

La mythologie nordique, les créatures mystiques, les dieux, les légendes…
Les russes de Trelleborg nous proposent d’explorer ces quelques thèmes avec une musique on ne peut plus épique, folk, festive, dynamique et aérienne. Leur album se base sur une épopée marine, un navire voguant sur les flots, à la recherche du dieu de la mer, du vent et du feu, appelé « Njörd », alors que le combo porte lui-même le nom d’un château danois construit il y a peu près 1000 ans.
« Lands of Njord », c’est avant tout 11 titres variés, dans un style viking plutôt original. Les ambiances black ressortent avant tout des compos, si bien que la musique pourrait ressembler un tant soit peu à des groupes tels que Finntroll, Equilibrium, ou même Borknagar. La longueur se fait ressentir tout au long de l’album, les titres allant de quelques trois minutes trente à seulement plus de neuf minutes…une progression évidente se dégage de cet opus, une envie de raconter quelque chose, de mettre en musique un certain récit, grâce notamment à une variété d’instruments. Outre les traditionnelles guitares, nous retrouvons pas mal de claviers, mais également, un accordéon, joué par la charmant Oksi.

L’intro instrumentale nous montre la couleur. Nous arrivons sur la terre tant convoité, à bord de ce navire, le vent souffle fort, les vagues se font entendre, le clavier en fond en fond, planant, nous joue une mélodie très mystique, indiquant notre passage dans ce monde nordique et désignant le fait qu’il n’y a pas d’allée retour. En effet, passé l’intro, on est réellement pris dans la musique, du début à la fin. On suit notre petit bonhomme de chemin, on se laisse enivrer par les mélodies et les ambiances, les chants, tantôt clair, tantôt black.
A titre d’exemple, « Gunbjorn », dynamique et festive, à l’instar d’un « trollhamaren » de Finntroll. Un chant alterné, un clavier omniprésent en fond, et une mélodie tantôt jouée par les guitares, tantôt par le clavier ou l’accordéon.
Les titres les plus longs, comme celui-ci, possèdent pas mal de breaks très calme, serein, atmosphérique, où l’on entend les bruits de la nature (vent, vague, pluie, orage), des instruments variés (harpes, flutes, violons). « Against the Winds » est comme la suite directe de « Gunbjorn » puisqu’il commence avec des effets sonores et un piano cristallin assez maritime (rappelez vous, nous sommes sur un navire). Cette fois, nous avançons contre le vent, la progression est difficile, lente, à l’image du titre en question. Claviers épiques, comme digne représentant d’une lutte acharnée contre la nature. Chant clair et grave, parfois parlé, comme un ultime ordre à la réussite de la conquête.
Et puis « Born Under Sign » arrive, et nous propose un ensemble plus black/folk, les guitares étant plus incisives, le rythme plus rapide, et l’ambiance assez typique.
Après un titre instrumental très serein, « Sudden Arise » est extrêmement guerrier, épique, les instruments partant dans tous les sens pour soulever ce côté furieux, les guitares hargneuses, la double pédale de la batterie et son rythme syncopé par moment étant des plus intéressants.

Le pavé de l’album, « Tales of the Immortals », autrement dit, les contes parlant des dieux, est un titre dans une bonne veine prog’. Des changements de structures et de rythmes fréquents. Un début assez serein et calme, des guitares lentes et assez effacées. Une suite plus légendaire avec l’arrivée des chœurs et d’un certain tranchant. Arrivée d’un chant plus parlé, comme racontant une histoire, accompagné de claviers dignes d’un film d’héroic fantasy. Le rythme s’accélère ensuite pour faire une sorte de retour aux sources, folk et festif, avec des accords à la Finntroll sans hésitation. Le chant est clair et manque un peu d’incision. Les claviers, eux, sont omniprésents. Jusqu’à une fin semblable au début, les bruits de la mer en tête.
« Birth of Skerriz » reste magnifique avec tous ces chœurs et sa variété d’instruments.

En gros, un album très agréable et très original pour un groupe en devenir. Trelleborg met la barre assez haute pour un premier opus, ce qui est une bonne chose, sauf que la pression est désormais d’autant plus forte. On regrettera peut-être certaines similitudes au fil de l’album et aussi le fait que la voix black ne soit pas assez mise en valeur, faisant quelques apparitions dans l’ensemble des titres.








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