CHRONIQUES D'ALBUMS




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DEADSTAR
H.O.O.K.K.I.L.L.E.R [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 56.12 - Style : Instrumental
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://www.deadstar-coven.blogspot.com http://www.myspace.com/deadst
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 09 juin 2010 - Chroniqueur : Aelbereth
 

Deadstar est à l’origine le projet d’une personne, François Pouvreau, créé en 2002, mis entre parenthèses entre 2004 et 2008 pour être repris par la suite, donnant naissance à une cinquième démo « Moonlight », ainsi qu’à un premier album « The Hook Killer ».

Fortement influencé par les ambiances sombres et mélancoliques des musiques de film, Deadstar délivre en treize pistes une réinterprétation personnelle de ce qu’aurait été la bande son du célèbre film d’épouvante « Candyman » (le tueur au crochet de boucher, d’où le titre de l’album), si elle n’avait pas déjà été composée par Philip Glass, dont l’auditeur pourra ressentir l’influence, notamment dans tout ce qui est mélopées lancinantes et ambiances horrifiques. Il s’agit en effet d’une interprétation sonore beaucoup plus sombre, dans laquelle se côtoient chuchotements inquiétants, dialogue de film, bruitisme, et une instrumentation évoquant instantanément des ambiances épurées et un sentiment permanent d’angoisse (« Saviour of the City »). D’une manière assez expressionniste, des ostinatos réalisés avec des percussions aux sonorités creuses et métalliques ou des basses profondes ponctuent le discours lancinant des violons avec une certaine martialité, tandis que l’élégance minimaliste des mélodies du piano agit à la manière d’une lancinante mécanique douce et triste (« I came for you »). L’attente (« Remindings »), la tension (« The second apparition »), la froideur et le lyrisme du finale (« Gathering of souls »), tout participe à créer une atmosphère parvenant à se passer d’images, les dialogues et paroles présentes par intermittence au sein des compositions permettant néanmoins de resituer la trame de l’histoire.
Envoutant et oppressant au possible, « The Hook killer » est parvenu à recréer entièrement l’ambiance sonore du film, tout en étant suffisamment évocateur pour s’enorgueillir de se suffire à lui-même. En somme, une réussite, orchestrée par un musicien de talent.








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