CHRONIQUES D'ALBUMS




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RITE
Death I hear you calling but I can't come home now [ 2008 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 35.59 - Style : Stoner Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.myspace.com/longfellowdeedsrecords
Contact groupe : http://www.riteband.com http://www.myspace.com/riteband
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 13 juin 2010 - Chroniqueur : Chart
 

Si BLACK SABBATH a eu une influence majeure sur le vaste monde du rock, il n'y a aucun doute sur le fait que le stoner est le descendent le plus direct de ce groupe mythique de Birmingham. En 1994, après quatre années passées à évoluer sous le nom de CARICATURE et le départ d'une guitariste, d'un batteur et d'un chanteur, les musiciens finnois décident de changer le nom de leur groupe pour l'appeler RITE. la première démo du groupe voit le jour en 1999. En 2008, une coproduction entre le label français Longfellow Deeds et Multiplatinium Records permet au groupe de sortir un troisième album au titre plutôt long "Death I hear you calling but I can't come home now".

THE SWORD, HIGH ON FIRE, QUEEN OF THE STONE AGE bien entendu, le succès sans cesse grandissant de DOWN et de BLACK LABEL SOCIETY, pour ne citer qu'eux... Le vent du stoner souffle fort sur le petit univers du metal. RITE s'inscrit parfaitement dans ce mouvement avec cet album qui a maintenant une paire d'années. Même si la référence en la matière que demeurera toujours BLACK SABBATH, RITE garde tout de même une identité qui lui est propre. Mais il est vrai que l'originalité de ces groupes doit encore être démontrée. En tout cas, les qualités de composition et de production sont bel et bien réunies pour un album rafraîchissant.

L'ambiance générale de ces groupes n'a jamais vraiment été des plus joyeuses. Le grand maître ne l'était pas non plus avec ses textes apocalyptiques. Peut-être que notre société avec la crise qu'elle connait actuellement se rapproche en terme d'humeur, avec celle qui a permis de reléguer au rang de "has been" le vieux rock de papa et permettre au metal de l'époque de prendre son envol. Cette résurgence du passé sous une forme un peu moins archaïque est peut-être aussi la preuve que l'effet de mode revient inlassablement à son point de départ, en évoluant un peu certes, mais de manière cyclique. Tous ces noms du mouvement stoner renvoient inlassablement à la formation originelle du mouvement. Peut-être est-ce finalement le signe du début d'un nouveau cycle et d'un mouvement au sein duquel se succèderont de nouveaux styles et de nouvelles formations metal encore plus vindicatives que les premières ?

L'écoute de ces neuf titres se fait avec un réel plaisir. Il est même regrettable que l'album ne dure pas un peu plus longtemps. Un peu plus d'une demi heure est une une durée en effet un peu juste pour un album aujourd'hui. Mais bon, c'est comme ça, on ne va renvoyer le groupe en studio pour autant. "Crack Of Doom", "Man Or Maggot" et "Going, Going, Gone" donnent une première couleur à l'album qui l'inscrit clairement dans un registre puissant, sans ménagement. A l'inverse, tout en gardant néanmoins la puissance, "Meanwhile in Hell" est beaucoup plus lent. On se rapproche d'un stoner aux forts accents doom. Ce morceau est vraiment très proche d'un BLACK SABBATH. Son économie de notes rappellent les morceaux très lents de la formation anglaise. L'ambiance se noircit indéniablement, pour notre plus grand plaisir. "If I Had a Heart" et "I Rest Your Case" relancent la machine sur des tonalités un peu moins sombres. Le groupe revient à du gros rock très énergique pour un temps compté. L'arrivée du morceau "Death After Life" vient à nouveau calmer cet engouement en ré introduisant une lourdeur digne du plus gros rouleau compresseur que l'on puisse rencontrer. Le chant se fait lointain, scandant un refrain entêtant. Puis arrive "Rival Damnation" qui fait immanquablement penser à certains morceaux de THE SWORD. Le lien entre les deux groupes est fort sur ce genre de morceaux, et ce pour notre plus grand plaisir. "Blood Turning Black" vient conclure cet album sur une touche similaire à son début. Le tout est toujours aussi puissant et il n'y a pas à dire, on arrive très vite à la fin d'un album que l'on aurait aimé un peu plus long.

RITE est une formation à suivre de très près. Il y a fort à parier que ce groupe fasse parler de lui. Pas pour ses qualités novatrices, pour son professionnalisme tout à fait à la hauteur dans une scène en pleine effervescence. Les amateurs des bonnes formations stoner auront de quoi être ravis.








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