CHRONIQUES D'ALBUMS




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STATICVIOLENCE
Auf Die Fresse ? [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 65.00 - Style : Electro
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.Bensch-Audio.de
Contact groupe : http://www.static-violence.de http://www.myspace.com/staticviolence
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 juin 2010 - Chroniqueur : Matai
 

Les allemands bien bizarres de Staticviolence sortent cette année un album d’électro/indus assez dark composé de 17 titres. La musique est empreint d’un univers assez sombre et futuriste, aux relents techno voire dance. Pour ce qui est de l’originalité de la chose, on ne trouvera vraiment rien de cassant vu que le style pratiqué est assez similaire aux grands groupes en matière d’électro. Il ne sera donc pas étonnant d’entendre des tas de sons électroniques, de percevoir la synthétisation des instruments, de supporter les beats techno et j’en passe. On pourra tout de même noter que le chant est assez diversifié vu qu’il peut très bien être chanté normalement, hargneux, murmuré ou transformé comme un écho dans les ténèbres (sur « Stellungskrieg » par exemple, à la manière de Skoyz pour les amateurs). Ce chant peut aussi ressembler au chanteur du groupe d’électro metal gothique Oomph ! sur certains passages.

Pour ce qui est du rythme, on peut avoir quelque chose d’assez dynamique, très dance, de quoi se croire dans une rave party (« Need4beat » par exemple). Toutefois, on a aussi des choses plus calmes et plus glaciales (sur « Verrukt » ou « Vernunft »).
Les harmonies et les mélodies sont assez particulières et c’est ça qui est d’autant plus intéressant, vu que le tout se veut sombre (« Ira »), parfois mystérieux, parfois glauque ou même oppressant. L’apparition de samples renforce ce côté ci de la musique et met en valeur des effets pas encore rencontrés jusqu’alors, des bruits étranges comme un langage nouveau, une sorte de dialogue entre les instruments (« Zwiespalt »).

On notera que la chanson « Counterstrike » est présente plusieurs fois sur l’album. La version originale, assez dance et dotée de sons des plus électroniques et barrés, et ce « shoot me » répété par le chanteur et la chanteuse. Une autre version remixée (la piste 15) un peu plus casse oreille par cette note répété inlassablement au fil du titre et servant de rythme. Un nouveau remix (la piste 16) où cette fois-ci quelques guitares font leur apparition, donnant un côté plus rock indus, et où l’électronique en fond sert plus d’ambiance. Et un dernier remix ressemblant d’avantage à la version originale, plus techno, plus lente, plus aérienne et plus mélodique.

Tous les titres s’enchaînent rapidement car ils sont assez courts. Le principal souci c’est la linéarité des titres, qui se ressemblent beaucoup. Toutefois, certains ressortent du lot, certains montrent une facette pas encore exploitée, comme « Ironie », extrêmement posé et mélodique, où la voix synthétique, assez robotique d’une femme vient nous bercer en nous chantant dans un allemand assez apaisant.

Au final, de l’électronique et encore de l’électronique, les amateurs ne peuvent qu’adorer. Ecouter tout l’album d’un coup peut apporter une certaine indigestion, il faut le dire, vu que l’amas de tous ces sons et ces mélodies similaires peuvent parfois lasser. Cependant, la prod’ étant excellente, c’est beaucoup plus facile à digérer. Si vous voulez vous laisser embarquer dans un univers sombre et synthétique, cet album est pour vous.








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