CHRONIQUES D'ALBUMS




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MANDRAGOR(E)
Massive mandrake injection [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 56.34 - Style : Heavy metal
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.mandragor.net http://www.myspace.com/mandragornantes
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 30 juin 2010 - Chroniqueur : Oceancloud
 

Mandragor(e) est le groupe anti prise de tête par excellence. Plus underground tu meurs et pourtant ces jeunes nantais continuent avec enthousiasme à enregistrer démos sur démos depuis 2001. « Massive mandrake injection » en est leur dernier témoignage, rassemblant deux démos de 2005 et 2007 et quelques inédits interprétés par le Mandragor(e) MKIII (mark 3, comme Deep purple). Présentés dans l'ordre chronologique, cette galette permet à la fois de découvrir le groupe et d'apprécier une partie de son évolution.

Premier méfait représenté sur le disque: « Groupies contre clones en furie » de 2005, quatrième... non, sixième, à moins que ce ne soit la cinquième démo du groupe...tout n'est pas très clair dans leur discographie, certaines ont été enregistrées mais pas éditées, j'ai pas tout compris, enfin bref... « Groupie contre clones en furie » est donc une des nombreuses démos des nantais et rassemble 7 titres de heavy metal de facture relativement classique, incluant des éléments plus extrêmes, mais énergique et plutôt festif. Enfin festif, c'est pas non plus du Patrick Sebastien, mais les nantais intègrent une bonne dose d'humour dans les compos (surtout dans les lyrics en fait) et développent une sacrée énergie. « La marche préliminaire du nyctalope en ruth », bon heavy rock accrocheur et le thrashy « Bun bloody bastard » par exemple, ne se prennent pas vraiment au sérieux. A coté de ça, « Epilation of bitch » ou « Votre règne s'achève » sont plus posés et mélodique, avec des paroles plus poétiques. Le chant alterne entre anglais et français, mais entre masculin et féminin aussi. Pas lyrique, hein! Bien heavy. On pense à la scène heavy francophone des 80's par moment, ADX, Sortilège et consorts, dans ces intonations marquées et ces vocaux à la limite du bon goût.

« Le retour du vizir masqué », deuxième partie du CD, marque à la fois une évolution et une régression. Progression de l'instrumentation et du travail de compositions, ces 7 titres sont plus variés, tendant vers une approche plus progressif de leur heavy metal. J'en veux pour preuve, le titre éponyme à la guitare sèche et ses sonorités hispanisantes ou le rigolo « Couscous metal », et son riff oriental. Les deux instrus qui clôturent le disque sont également plus fouillés et construits. Mais regression du son malheureuisement, la prod sent le fait main, plus étouffée et sans relief. Ce qui laisse cette partie faire figure de simple démo alors qu'avec un meilleur traitement sonore, l'appelation EP aurait pu convenir. Le chant reste lui aussi en deçà de ce que l'on pourrait attendre du groupe.

La dernière partie du CD se compose de 4 reprises inédites: « Keep on rotting on the free world » de Carcass dans une version encore plus heavy rock que l'originale, très surprenante au niveau du chant; « Paranoid » de Black sabbath plus conforme, « Billie jean » de Mickeal Jackson, bonne surprise, bien assimilée par Mandragor(e); et « In the fathomless depth », courte outro acoustique de Dissection plutôt anecdotique. Quatre titres certes inégaux mais qui ont le mérite de montrer une autre facette des capacités des nantais et de donner un aperçu de l'étendue de leurs influences.

« Massive mandrake injection » est loin de pouvoir paraître à 100% professionnel et reste inégal en terme de qualité, mais propose un témoignage intéressant de 3 années de la vie du groupe et de son évolution artistique. Dans tous les cas, Mandragor(e) avance sans se prendre la tête et mérite d'être soutenu dans sa démarche.








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