CHRONIQUES D'ALBUMS




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BEYOND HELL
The Sleepers Awakens [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 40.27 - Style : Death Doom
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.darkdescent.net/
Contact groupe : http://www.myspace.com/beyondhellmusic
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 14 juillet 2010 - Chroniqueur : hemistes
 

Beyond Hell, c’est des Etats-Unis et plus particulièrement du Texas que cet obscur groupe arrive.
Et c’est en 2010 que nous arrive leur premier méfait, il s’agit de très sombre « The Sleeper Awakens ».
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il annonce la couleur rien qu’avec la cover de leur album.
Ici place à une sorte de cave d’où semble sortir une fumée très épaisse. Et là on se dit tout de suite « qu’est ce qui se passe, ou qu’est ce qu’il y a là dedans ? »
Eh bien vous allez le savoir tout de suite, pénétrons dans ce lieu qui semble étouffant.

Beyond Hell nous distille ici un death très lourd et bien gras, qui fleure bon le souffre, la charogne et la mort.
Bienvenue dans la gueule de la bête !!
Les riffs assassins vous percutent de plein fouet, on en prend plein la figure et cela n’est pas prêt de s’arrêter.
Non seulement Beyond Hell nous balance du death bien lourd qui tache, mais en plus nous avons le droit à de très bons solos qui risque de se figer dans votre cerveau, comme les dents de la bête se situant au fond cette cave se figeront dans votre misérable carcasse.

La lourdeur du death de nos amis américains est renforcée par des atmosphères très suffocantes issus de parties doom de leur musique.
En effet, ici il n’a pas que du death, il y a également du doom. Les styles se mélangent parfaitement bien ensemble.
Plus on avance dans l’album, plus le rythme se fait lourd et poisseux, un peu à l’image de notre descente dans les profondeurs sombres de cette cave à la recherche du horrible bête.

L’un des meilleurs morceaux de l’album est la piste numéro 8, cette dernière est excessivement lourde et pesante, le chanteur nous balance des growls bien furieux.
Environ 7 minutes de pure lourdeur et de bonheur. Cette piste correspond au moment où l’on est au fond de la pièce et que l’on tombe nez à nez avec ce que nous cherchions.
Ne cherchez pas à vous enfuir, cela serait vain.

Pour terminer sur ce bon premier album, je dois dire que j’ai été emballé par ce que le groupe vient de produire.
Cependant, les parties purement death restent dans ce qu’il se fait déjà par de nombreux groupes et ce petit manque d’originalité ressort un peu trop à l’écoute de cette production.
En tout cas, pour un premier essai, il est très bon.
Je ne peux que vous dire de l’acheter. Cela est de bonne augure pour les années à venir.








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