CHRONIQUES D'ALBUMS




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THE HOWLING VOID
Shadows Over the Cosmos [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 57.34 - Style : Symphonic Funeral Doom
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.myspace.com/solitudeprod
Contact groupe : http://www.myspace.com/thehowlingvoid
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 15 juillet 2010 - Chroniqueur : AVALON
 

IN-CRO-YABLE ! Pincez-moi, je rêve. Réception d’un album de funeral doom provenant d’un label Russe (Solitude prod, qui est surement LE label de référence doom), avec THE HOWLING VOID, qui dès que l’on insère l’album dans le lecteur, n’en fini plus de nous émouvoir avec ce doom typique du nord de l’Europe, voir des pays de l’Est. Mais que neni, tenez vous bien, ce groupe vient des vaches à cornes du Texas, USA. Non, pas de banjo, d’harmonica ou de guitare folk ici, on est en plein doom d’une puissance et d’une noirceur déroutante, l’Amérique n’a décidément pas fini de nous surprendre…

Alors si le contenu peut faire penser à des groupes comme Skepticism, à savoir un metal lourd, très lourd, puissamment sombre et lugubre, avec une voix venu d’outre tombe car très death, il faut noter ici également le coté super mélancolique qui fait la force de se second opus. Grâce à des notes ici ou là de guitares, de synthé, le seul protagoniste Ryan (car oui, c’est ici un one man band mais on ne s’en serait jamais douté si la bio était passé à la trappe) marque une très forte présence de mélodies larmoyantes à souhait. Bruit de pluie, ambiances atmosphériques opaques, on se noie dans un mélange à fleur de peau, entre ténèbres et douceur romantique, entre noirceur et mélodies qui pourrait faire pleurer le plus impitoyable black metalleux. On regarde les secondes s’écouler comme on regarderait un sablier, les minutes sont longues, on sait que la fin est proche, que le suicide peut guetter à tout moment, mais dont l’espoir reste en filigrane grâce aux mélodies apportées tout au long. Etrange sentiment que cet album en réalité. Plongés dans une extrême noirceur, on se met à planer…
Le temps est suspendu pour environ une heure. Certes ceux qui n’aiment pas le doom risquent de partir en courant, et pourtant ils auront bien tord car c’est une vraie pièce de musique, au sens noble du terme. Arrangements "aux petits oignons", breaks entre doom metal et ambiances planantes, une production parfaite, un artwork qui colle à l’esprit, bref, une pièce majeure pour tout collectionneur digne de ce nom. Le seul petit point négatif – pour certains - pourrait peut-être la redondance ou le trop plein de mélodies neo-romantiques mais superposé à cette opacité ambiante, cela reste pour moi un atout.

Mode d’emploi pour écouter cet opus : mettez l’album tard le soir, éteignez toutes les lumières, allongez vous dans le canapé, et laissez vous happer. Un voyage dans l’au delà dont vous ne reviendrez peut-être pas, en tout cas chapeau bas l’artiste, qui a mis ici sa main de fer dans un gant de velours. Délicieux.








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