Chris Laney est un musicien accompli qui a évolué dans certaines formations telles que Randy Piper’s Animal, ou encore Zan Clan.
Il est également producteur au sein d’un studio Suédois à la réputation internationale.
Autant dire que Chris Laney connaît pas mal de monde, qu’il a d’ailleurs invité à contribuer à cet album. Nous pouvons ainsi citer des membres des groupes Kiss, Mötörhead, Europe, Shotgun Messiah,… Rien que cela !

Autant dire qu’avec autant d’invités et de beau monde, on est en mesure de s’attendre à quelque chose de bon. C’est donc avec un bon pressentiment que j’enclenche le fameux bouton « play », mon meilleur ami.

L’album débute avec la piste éponyme « Only Come Out At Night » et son intro assez spéciale ! A l’arrivée du premier riff, on voit tout de suite l’ambiance dans laquelle nous allons évoluer au sein de cet album. Une batterie résolument rock, très carrée, des riffs bien lourds et groovy, et l’apparition de la voix ne laisse plus aucun doute subsister : c’est du bon hard ! Très entrainant et ponctué par quelques petits soli de guitare bien incisifs, suivis d’une rythmique tantôt en retrait tantôt bien agressive et volant la vedette au chant.
Les solos sont maîtrisés, et le jeu de guitare est vraiment bien mené et les arrangements savamment orchestrés.
Les autres pistes suivront ce « schéma » : l’album est très homogène et – je l’avoue – certains riffs bien agressifs et, soyons fous, « malsains » ponctuent les pistes suivantes. L’exemple le plus proche est la manière dont est introduite la piste suivante « Love So Bad », qui va passer d’une traître !
Avec une moyenne de 3:50 par piste, l’album passe relativement vite et les titres s’enchaînent assez bien. Le seul reproche que l’on pourrait formuler reste le manque d’originalité entre les pistes. Ce qui est fait est bien fait, c’est indéniable. Pas de place pour le travail bâclé ici ! Mais hélas, les pistes se ressemblant vraiment beaucoup, on arrive un peu lassé au bout de l’album.

Je dirais tout de même que pour les fans de hard rock, c’est un album à posséder dans sa discographie. La production est vraiment soignée, et les compositions sont – même si dans un style très « imposé » - assez personnelles. Pour son second album, on peut donc dire que « Sieur Laney » a gagné une bonne partie de son pari !