Le début d’un album est souvent déterminant dans l’appréciation qu’on va avoir des titres qui vont suivre. S’il commence bien on est de suite impatient de voir ce que ça donne, sinon on se dit que finalement cet album passera bien après un autre.

Je dis ça parce que en commençant l’écoute de « Exceed The Veil Of Maya », c’est exactement ce que je me suis dis, cet album passera bien après un autre. Commençant par les quelques touches électro de « I Become Her Punisher » (assez déplaisantes pour moi), l’album cache bien son jeu un Death assez puissant et suffisamment accrocheur.
D’ailleurs il suffit de passer aux titres suivants « God’s Masterpiece » et « Six Pieces » pour se rendre compte que le début de l’album n’est qu’une touche assez déplacée et totalement hors de son contexte, mais bon on prendra ça pour un détail.
Passons à l’essentiel, je disais donc que Lab Eleven jouait un Death bien rapide, agressif avec des riffs assez simples mais très accrocheurs, on s’attarderait peut etre sur « Life Under Chekmate » ou alors « Aedes Albopictus» mais le manque d’originalité, le jeu très simpliste et quelques fois on n’a l’impression que cela ne colle pas très bien surtout vers la fin dans « The Novice Butcher ».
Il faut bien le dire, rien n’est là pour sauver la face à cet album, un jeu de batterie ne dépassant pas les quelques blasts et une absence totale de solos ont condamné l’album au rang des banalités du metal de la mort.
Un manque de profondeur dans les titres, une banalité excessive des compositions, c’est sur ce n’est pas la révélation de l’année qu’on tient là. Avec un début assez mal foutu et une fin qui laisse à désirer, je suis sur le groupe aura de meilleur compos, surtout qu’il n’est qu’à son premier album, on verra bien.