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DARCHAIC
Spirit Black Heretic [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 42.00 - Style : Death/Dark Metal
Informations :
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Contact label :
Contact groupe : http://bandzone.cz/darchaic http://www.myspace.com/darchaicart
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 07 août 2010 - Chroniqueur : Matai
 

DarchaiC est un jeune groupe de Death/Dark metal venant de Slovaquie. Aucune production à leur actif à part cet opus tout nouveau tout frais, premier vestige et premier témoin de l’identité du groupe en question. « Spirit Black Heretic » et son titre dimmuborgien est un album auto produit doté d’un son plutôt bon, de titres mi longs aux relents black, parfois gothic, et d’un concept visuel assez frappant. En effet, la calligraphie est plutôt particulière, je vous conseille de vous accrocher si vous voulez réussir à lire correctement la tracklist du premier coup. Ensuite, la pochette, qui est assez sombre mais belle à la fois. Ce n’est pourtant pas grand-chose mais cet arbre, cette feuille, ce fond très naturel posé sur une couleur plus grisâtre que le sépia apportent un côté bien mystérieux, bien dark…remarquez, si vous jetez un coup d’œil sur la page myspace du groupe, vous verrez qu’ils sont en partie influencés par les éléments de la nature…

Musicalement parlant, les quarante deux minutes de l’album passent assez vite, ce qui est déjà un bon point. On ne s’ennuie pas et les titres ne se ressemblent pas. Les ambiances sont assez plaisantes et même particulières, vu que chaque morceau possède ce truc qui lui est propre. Ainsi « Self Sacrificed » possède ce petit côté oriental, qu’on repéra dès l’intro avec cette guitare typique, « Euphoria » penche plutôt vers le doom, « My Demons » a cette petite influence gothique, mis en valeur par le piano, « Languedoc » est assez pagan, « Saint Respect » orientalo-symphonique…
Les titres sont assez lourds et compacts, si bien que certains instruments sont légèrement étouffés. Mais ça n’empêche en rien aux guitares de lancer des offensives et de nous offrir des riffs bien death soutenus par des claviers presque omniprésents, en fond, en nappe, ou alors en ambiance, une fois de temps en temps.
La voix reste prioritairement death et agressive, donc un chant guttural assez charismatique, bien que ressemblant à bon nombre de chanteurs de death…Les rythmes sont assez dynamiques et variés, notamment dû aux changements de styles à l’intérieur même d’un titre. Quant à la basse, je la trouve assez mise en avant, peut-être trop même.

« Seven » est sans doute le titre le plus bourrin, s’apparentant plus à du death technique tant les harmonies et les riffs fait à la gratte sont mis en valeur. L’atmosphère est assez particulière et je la trouve prenante, d’autant plus que les claviers ne pointent presque pas le bout de leur nez. Un titre « nature », sans chichi mais efficace.
« Saint Respect » ressort de part son côté oriental dès l’intro mais aussi l’ambiance qui s’en dégage. C’est assez sombre, presque black et agressif. Le solo est assez sympa et la rythmique bien dynamique, invitant sans soucis l’auditeur à remuer.

Un autre titre qui se démarque c’est bien sûr « Dust to Dust ». Déjà par la longueur (dix minutes quand même)…l’intro est mystique, épique même. Faite aux claviers et à la guitare acoustique, on est littéralement embarqués dans un autre monde, et ça change du reste de l’album. Mais quand arrivent les guitares, lourdes à souhait, lentes, aux riffs assez black, ce monde si serein disparait au profit du tranchant et du pesant. Que des harmonies, beaucoup de riffs bien trouvés, et surtout, des solos, bien tristes et sombres surtout quand ça devient plus rapide, et ça apporte pas mal de profondeur à ce titre progressif et quasi instrumental. Car le milieu du morceau redevient alors plus calme, les claviers, le piano, et les ambiances redevenant les fils conducteurs, et alors, l’embarquement est immédiat. On repart le temps de quelques minutes dans un univers éloigné, pour ensuite, retourner dans le monde brutal et ainsi de suite, on passe du calme à l’agressif, mais cette alternance est toujours appréhendée différemment, ce qui empêche l’auditeur de se lasser.

Une musique vraiment entraînante et variée, faisant voyager l’auditeur le temps de quelques instants, voilà ce que nous propose DarchaiC tout au long de cet album. Alors par contre, au niveau de la tracklist, vous remarquerez peut-être que les numéros de piste passent soudainement de 5 à 8 puis 13, 21, 34…je ne connais pas cette logique, mais il doit y avoir une signification quelque part. Enfin, au final, je conseille donc cet opus à tous ceux aimant la diversité des styles et les ambiances sombres.








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