CHRONIQUES D'ALBUMS




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PERIPHERY
Periphery [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 72.39 - Style : Metalcore technique / Progressif
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.myspace.com/roadrunnerrecords
Contact groupe : http://www.myspace.com/periphery
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 31 août 2010 - Chroniqueur : Aris3agaiN
 

S’il y a une chose que l’on puisse dire sur les membres de Periphery, c’est qu’ils ont su faire tenir en haleine leurs auditeurs depuis leur formation en 2004, et ce jusqu’à la sortie de ce premier album tant attendu. A coups de morceaux et d’instrumentales postés sur leur site, ils ont véritablement créé un buzz et rester omniprésents sur la toile, avant de signer chez Roadrunner Records (rien que ça, tout de même) et de sortir cette première galette « officielle » et éponyme. Au niveau du style, la musique des Ricains se situe au carrefour du progressif, du metalcore et du metal moderne et s’affiche très inspirée tout au long des soixante-douze minutes ( ! ) de l’album. Le combo a donc tout misé sur cette première sortie, il appartient désormais à chacun de décider si « Periphery » est un album consistant ou redondant.

Et au bout de plusieurs écoutes des douze titres proposés par le groupe, on penche davantage pour la première option, car, oui, Periphery a fait très fort. Dès « Insomnia » et ses riffs saccadés, on reconnaît l’influence énorme des Suédois de Meshuggah, qui a décidément transformé la face du metal actuel et entraîné bon nombre de nouveaux groupes dans son sillage. Misha Mansoor et sa troupe n’ont néanmoins pas fait du copier/coller et ont su poser leur patte sur les différentes compositions du groupe. Au niveau de la production, l’accent est clairement mis sur les guitares et la voix. Un peu plus de cognant n’aurait pas fait de mal, mais c’est aussi un choix permettant davantage de douceur dans les titres de l’album. Là où cela pêche un peu, c’est la voix. Si Spencer Sotelo maîtrise clairement son organe et manie parfaitement sa voix en version gutturale (« The Walk »), son timbre est peu original, et même un peu aigu sur les parties en chant clair (voyez donc le refrain de « Letter Experiment »). Une autre voix aurait peut-être été davantage adaptée à la musique planante des Ricains, mais il faut reconnaître qu’il tient tout de même bien la route.

Il faut dire qu’instrumentalement parlant, Periphery a réussi un mélange de complexité, de puissance et de mélodies, comme sur les calmes « Jetpack Was Yes » et « Icarus Lives », avec leurs soli planants. Le combo propose également des titres plus rapides et efficaces à l’image de « All New Materials », de la très bonne « Totla Mad » ou encore de la brutale « Zyglrox ». Sur cette dernière, les voix gutturales ont pris le pas sur les chants clairs, et cela réussit plutôt bien à Periphery, qui montre une version puissante de sa palette de compositions. Le combo termine le travail avec l’énorme et très longue « Racecar », qui dure quinze minutes de musique (eh non, pas de piste cachée habituelle avec un silence de dix minutes augmentant artificiellement la durée de la piste). Toute la dernière partie du titre est une débauche plus ou moins instrumentale de démonstration technique, magnifique et planante, une fin pour ne pas dire splendide.

Voici donc un bien bel album que nous proposent les Ricains de Periphery, qui montrent avec cette première sortie beaucoup de talent et de maturité dans leurs compositions. Le petit défaut de la galette reste la voix du (nouveau) chanteur, qui ne paraît pas forcément la plus adaptée à la musique, mais cela n’est qu’une affaire de goût personnel. Et si vous partagez cette opinion, il est possible de trouver les douze titres de « Periphery » en version instrumentale. C’est donc un premier effort très réussi, on attend la suite avec impatience, en espérant voir ces messieurs passer par la France au cours d’une tournée, afin de découvrir tout cela en live.








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