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FALLEN ANGEL Crawling Out of Hell [ 2010 ] |
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CD - Durée : 72.05 - Style : Metal thrash / speed heavy | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 01 septembre 2010 - Chroniqueur : AVALON | |
FALLEN ANGEL ? C’est un peu tous les groupes de la scène des années 80 dans un seul opus ! Normal me direz vous quand on a été crée en 1983 ! Ces américains nous reviennent avec un nouvel album et…leur tout premier à vrai dire ! Quel est ce miracle ? Le groupe a splitté en 1986, n’ayant pas même eu le temps de dire ouf et de faire un album, chose réparée ici, et ils récupèrent le temps perdu avec un son et une musique d’un autre temps, attention, cela risque de séduire vu la mode du revival ! Autant le dire de suite, j’ai été entièrement conquis par cet opus complètement fou. Imaginez cinq musiciens grimés comme King diamond, et officiant dans un registre old-school, entre Judas priest, King diamond (cqfd) ou un Metal church des débuts. Et quelle énergie mes amis ! Normal après tout ce temps passé au placard, la testostérone fait parler et les riffs n’y vont pas de main morte, avec des guitares thrash tranchantes, des solos speed qui font froid dans le dos avec des notes complètement distordues (Slayer es tu là dans le noir ?), et des refrains imparables grâce à des refrains et des mélodies d’un autre temps. Pas un seul des…20 titres (oui vous avez bien lu, ils veulent se venger vous dis-je) n’est à jeter, autant vous dire que vous devez vous asseoir paisiblement dans un fauteuil et attendre que l’avalanche de décibels passe. Le point fort, et qui aurait pu faire un carton dans les années 80 ? Le chant de Steve Seniuk est « amazing » et lorgne dans les aiguës entre Rob Halford, King Diamond ou encore Wade Black (Crimson glory). Début des années 80, ce chant était en vogue, puis devenu has-been, pour des chants plus agressifs. Et revoilà le chant aiguë qui ressort et c’est un vrai plaisir, rassurez vous, ce chant poussif apparait uniquement sur quelques passages de chaque titre, le chant restant étant heavy bien rock. Tiens, au beau milieu de cette tourmente, une ballade ! Vous vous souvenez de l’excellent « Return to Serenity » de Testament, et bien ici le combo nous livre une ballade des plus sympathiques également, de quoi vite filer prendre une bière avant le second effet Kisskool, une seconde partie d’album toujours hyper efficace, pas vraiment original ni moderne - c’est un euphémisme, mais diablement captivant et énergique. Sur le titre « Leaving it all behind », le chant de la ballade se rapproche même d’un certain Geoff Tate, excusez du peu. La production ? Elle n’est ni moderne, ni excellente, elle est juste d’époque, avec ses défauts (quoique), et donc parfaitement bien à l’esprit général. A noter également un livret et artwork dépassé, mais fort bien fourni, là aussi, on se venge du temps perdu. Quand on aime, on ne compte pas. Ni les années à attendre de sortir de l’ombre, ni l’énergie et les titres qui pleuvent sur cet opus remarquable. Le groupe compte sur votre oreille aguerrie et votre soutient, et vous vous donne rendez-vous sous peu cette fois, promis, car il s’agit ici du premier album d’une trilogie…que du bonheur en perspective ! | |
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