Enfin! Les suédois d'Interment ont enfin sorti un album! Actif depuis 1988, le groupe n'avait, jusqu'à présent, sorti que des démos... Il aura donc fallu attendre plus de 20 ans pour avoir un album du groupe! Pour faire court, Interment c'est quatre mecs dans le vent : Johan à la guitare et au chant, John à la guitare, Martin à la basse et Kennet à la batterie. La troupe à quatre démos, un split à son actif.

Voilà des années que l'on attendait un retour en force de la troupe de Jansson! Là, il n'est pas question de death moderne ultra technique mais bien d'un death «classique». Mais, même si le death old school revient petit à petit, cela n'est pas du goût de tous. Certains vont se plaindre en disant qu'ils ont droit à du death réchauffé, d'autres seront en extase devant le boulot qu'à fourni Interment. Dans l'ensemble, ils n'ont pas tort mais c'est quand même plaisant de voir des groupes qui décident de se tourner vers le style à la mode pour faire vendre et qui reste à son style de prédilection. Pour en venir à l'album, les plans sont simples, on a droit à des riffs primitifs et accrocheurs mais assez bien forgés, les solos sont dans l'ensemble bien foutus, le jeu du batteur reste « classique » mais efficace et enfin, une basse bien bourdonnante comme il le faut... bref que du bon! L'album est bon du début à la fin! L'auditeur n'a pas le droit à un peu de répit et se prend une rafale de bonne musique dans la face! On retient des titres comme « Sacrifial Torment » pour son côté bien lourd et malsain, « Dreaming in dead » pour son riff « principal » que l'on retient facilement et son solo et enfin « The Pestilence », dernière de l'opus, celle-ci est tantôt bourrine, tantôt « calme » et elle met dignement fin à « Into the crypts of blasphemy ».

En gros, Interment, c'est du bon, du lourd mais du vu et revu! On attendait un album un poil plus « osé » même si celui-ci reste agréable à l'écoute. En revanche, on espère que le groupe ne se reposera pas sur ses lauriers pour le prochain opus, s'il y en a un...