Les gars de War From A Harlot's Mouth (pour la traduction, voir en privé...) nous serviront prochainement, le 29 octobre, un nouvel opus "MMX" ( déja deux albums a leur actif). Dans le genre tech-métal, ils ont la bonne. Le release sera immédiatement suivi d'une grosse tournée appelée "Never say die" en collaboration notamment avec les grands de Parkway Drive (gros métalcore), Bleeding Through et autres Comeback Kid. Un coup Grind hardcore, un coup jazzy, on a bien la affaire à un bon son expérimental qu'il ne tient qu'à vous de tester.

Dès l'entrée la guitare va tout de suite rappeler les souvenirs de début 2000 avec Slipknot, Korn entre autres. Bien lourde et sale, celle-ci fera mal jusqu'au bout. La batterie jouera dans le même registre, avec blast beats.
Concernant la voix, autant le dire tout de suite, le chant clair n'a ici pas sa place, on crie on hurle, tant que ça ne part pas dans les aigus c'est du bon.

La chanson d'intro "Insomnia" n'en est pas une puisque l'on part tout de suite dans du lourd, qui continue notamment avec "The icreased Sensation Of Dullness" et "Sleep Is The Brother Of Death", on en remarquerai presque pas les transitions entre les chansons tellement elles se ressemblent. La plupart des chansons sont bien péchues, certaines présentent un break jazzy sorti de nul part : "To Age And Obsolete" ou autre "Sugargoat", à mettre en opposition avec le reste .
On remarquera que les musiciens appuient bien les temps, rendant bien entrainante toute cette production et au final, on prend véritablement une claque tout au long de l'album: rythme cassés et déstructurés. Pas d'intro ni d'outro, mais des "vides" de jazz au beau milieu d'une compos.
Certains passage pourraient être tirés d'un film, une bonne ambiance d'horreur à la Tarentino s'en dégagent (cf. "G.B.G Spender") et les samplers-voix greffés ici et là sont du meilleur effet.

Il sort de cette demi-heure de brutalité un registre peu typique, où s'alterne jazz et grindcore des plus extrèmes: en résulte alors une musique pas forcément accessible dès la première écoute, mais il y aura nécessairement des compositions que vous préférerez, étant donnée la pluralité des styles abordés.