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SODOM In War And Pieces [ 2010 ] |
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CD - Durée : 47.05 - Style : Thrash speed metal | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 28 octobre 2010 - Chroniqueur : AVALON | |
Formé en 1981/1982, le groupe du fondateur Tom Angelripper est surement le plus vieux groupe de thrash metal encore en activité. L’Allemagne, encore une fois à l’honneur, avec ce nouvel album de ce trio qui enfoncent le clou avec un album assez surprenant, puisqu’il lorgne largement du coté de Slayer, avec un thrash /speed ravageur, aux accents légèrement death metal. Serait-ce leur meilleur opus ? Pour ma part je ne suis pas loin de le penser. Les teutons ont trouvé une formule très agressive, et pourtant si mélodique et si riche… Le nouveau batteur a remplacé Chris Witchhunter qui a disparu en 2008, et celui-ci ne ménage pas sa monture avec un jeu tout en puissance et en rapidité, changement radical de ce coté là et le jeu du batteur donne une toute autre dimension aux compos. Coté guitares, c’est un festival complet, entre riffs thrash assassins et ultra agressifs, et des lignes mélodiques ici ou là, pour ne pas tomber dans du thrash trop "basique". Lignes de solos épiques et speed, qui alternent bien souvent avec le chant rageur de Tom, qui peut parfois faire penser à celui de l’autre Tom (Araya), sans parler de la double casquette de bassiste qui fait fumer la basse sans ménagement. Tous les titres sont excellents et donnent envie d’aller au suivant sans plus attendre malgré le déluge de décibels et une production qui aurait pu être bien meilleure et moins sèche mais c’est paradoxalement la meilleure production de l’histoire de SODOM. « God bless you » brouille les pistes avec un début en acoustique, on sent le slow arriver, mais il ne faut pas non plus trop y croire, car c’est ensuite des riffs lourds et un titre qui pourrait faire un tube (à la radio allemande, cela s’entend). Le dernier titre lui est plus rock’n roll dans la démarche, plutôt groovy mais toujours avec cette lourdeur et ces riffs tranchants comme une lame de rasoir. Qui a dit que les meilleures soupes sont faites dans les plus vieux pots ? Ici encore, on nous prouve que l’énergie, la rage, et le talent sont une fois encore au rendez vous, un album : carrément impressionnant et « à point » pour passer vos nerfs et vous déchirer les cervicales. Oubliez les albums précédents dont le son et les compos sonnaient brutes avec un petit arrière gout de punk, ici, on est passé dans un registre différent : l’excellence. | |
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