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IVORY NIGHT
The healing [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 47.11 - Style : Heavy metal
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : http://www.ivorynight.de http://www.myspace.com/ivorynight
 


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ORIGINALITE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 17 janvier 2011 - Chroniqueur : Oceancloud
 

Tiens, AAARRG Records reprends du service! Pour info, ce label créé dans les années 80 en Allemagne avait signé quelques combos cultissimes tels que Living death, Holy moses mais surtout Mekong Delta! Par contre, aucune info sur cette résurrection, pas de site internet, pas de myspace...Mystère. Fermons la parenthèse pour nous concentrer justement sur leur nouvelle signature: Ivory night. Allemands. Heavy metal. On peut s'arrêter là? Non, pas tout à fait, ce "The healing" est finalement plus intéressant qu'il n'y parait.

Chose à savoir, c'est qu'Ivory night compte en ses rang des membres de Saltatio mortis, Ross the boss et Mekong delta. Pour le premier, on s'en fout un peu. Les deux autres représentent une bonne part de l'héritage musical d'Ivory night, surtout Ross the boss. En effet, Ivory night pratique un heavy metal à l'allemande souvent rapide, relativement mélodique et tablant sur des refrains très efficaces. Une recette bien éprouvée, qui généralement ne provoque l'enthousiasme que chez quelques indéfectibles fans du style, les autres ayant depuis longtemps jeté l'éponge face à une surproduction stérile et creuse. Ivory night ne les fera pas revenir au bercail certes, mais présente tout de même un certain intérêt pour l'amateur dévoué.

J'avoue que les premières écoutes distraites ne furent pas très concluantes, le groupe continuant sur la lancée de ses précédents efforts sans grand éclat. Du heavy/power carré et énergique, maitrisé techniquement, avec un chanteur au timbre un peu nasillard et éraillé. De plus, avec 13 pistes, le disque parait long... très long malgré la volonté des allemands de rendre le propos concis en ne composant que des titres de moins de 4 minutes. Mais en chroniqueur consciencieux, j'ai persévéré.
Et au final, Ivory night peut se targuer d'avoir bien progressé. Tout d'abord, le chanteur connait désormais ses limites et ne cherche plus à sonner plus haut perché que ses cordes vocales ne lui permettent mais se contente d'assurer un chant correct plus agressif que mélodique. Ensuite, il faut avouer que la plupart des refrains tuent: "Concrete smile", "The healing", "Panic room"... sans être des chefs d'œuvre, s'avèrent plus qu'efficaces et se gravent bien vite en mémoire. Mais le gros plus du Ivory night nouveau, c'est sans doute l'apport du guitariste Benedikt Zimniak, qui officie en parallèle chez Mekong delta. Sans révolutionner la musique du groupe et le heavy en général, le jeu de guitare – sans doute quelque peu inspiré par l'inventivité de cet illustre groupe - s'étoffe de nombreuses subtilités, soli techniques surprenant, riffs originaux ou motifs mélodiques étonnants qui rafraichissent le style. Une écoute au casque est nécessaire pour capter toutes les petites interventions de guitares inventives qui parsèment l'album, mais l'amateur de guitare sera content.
Une petite bouffée d'air frais dans un album qui souffre tout de même de titres plus passe partout ("Cash flow", "the cell"), d'une tendance à paraître longuet et d'une production convenue, où la basse est quasiment absente. Sans parler du final "Popstars" dont le titre parle de lui même, qui est un morceau certes sarcastique mais totalement hors contexte avec son riff bluesy et ses cuivres de foire. Ça serait passé en ghost track, mais là, ça fait tâche.

En somme, Ivory night est – encore -un groupe – allemand - de seconde zone qui possède tout de même quelques atouts, qui utilisés autrement ou plus mis en avant pourraient leur donner plus de charisme. Allez, j'avoue qu'en ce moment il tourne pas mal en fond parce que les refrains sont bien addictifs, mais tiendra t-il longtemps?








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