CHRONIQUES D'ALBUMS




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ANKHAGRAM
Never Ending Sorrow [ 2010 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD - Durée : 56.00 - Style : Doom Metal
Informations :2010 réédition 2007
Interview :
Contact label : http://www.stygiancrypt.com
Contact groupe : http://www.myspace.com/real_ankhagram
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 01 mars 2011 - Chroniqueur : Matai
 

« Never Ending Sorrow »…apparemment l’album le plus apprécié des russes d’Ankhragram d’où cette nouvelle réédition effectuée chez le label Stygian Crypt Productions, spécialiste du pagan mais aussi du doom des pays de l’Est. Réédition qui se plaçait sous de bons auspices étant donné que le son était grandement amélioré ainsi que la puissance des instruments.

Mais il ne suffit pas de porter un nom égyptien (« ankh » désignant la vie) et faire du doom à relents pagan pour faire un très bon album. Car même si on peut déceler à l’intérieur même de cette galette de très jolies mélodies, notamment faites aux claviers, au violon, aux flutes, l’album semble avoir perdu un peu de son âme avec cette réédition. L’auto production de base avait apporté pas mal de charme aux compositions, si bien que le doom lent, froid et tristounet de cette formation russe collait bien à cette auto prod qui laissait à désirer.

Alors outre le fait que l’album ait perdu un atout, il en récupère toutefois d’autres. Notamment la puissance et une certaine force. Un son impeccable, lourd et grave, renforçant davantage le côté sombre et décadent de ce doom particulier, mais bien propre au doom de Russie. Des mélodies lumineuses sur une ambiance noire, des claviers omniprésents embarquant l’auditeur dans des contrées lointaines mais tout de même froides, à l’instar de cette pochette sépia et glaciale, comme figée dans le temps, immuable, perdue…Mais on pourrait justement reprocher à ces claviers d’être trop présents, trop puissants, trop au premier plan, car ce sont vraiment eux qui créent toute la musique. Ils happent totalement les guitares qui peinent parfois à se faire entendre et à lancer des offensives. Des guitares peu techniques dans l’ensemble, ne cherchant pas les prises de risque, répétant souvent les mêmes riffs et les mêmes intonations, si bien que si elles n’étaient pas là, on s’en rendrait peut-être pas compte (hormis sur « Last Shout of a Dying Swan » et l’impérial « End of Everything »).

En tout cas, il est certain qu’Ankhagram joue énormément sur le côté ambiant de ce doom, d’où ces atmosphères particulières, si terribles et lamentées. Mais ce côté ci est d’autant plus accentué grâce au couplage des claviers et d’une basse claquante et bien lourde, descendant encore plus l’auditeur dans des méandres loin d’être brillants.

Malheureusement, l’album tourne au rond au bout d’un moment. La longueur des morceaux n’arrange pas les choses ainsi que leur linéarité. Non seulement on a du mal à s’y retrouver mais le fait est que les titres ne varient pas, et ne proposent pas de différences de structures, de continuité, de point de passage, de changements. Un titre par exemple va durer douze minute mais reste quasiment identique du début à la fin. Un passage ou deux aux claviers sera peut-être incorporé mais la suite redeviendra identique. Même si chaque chanson est différente, la mélodie pouvant être reconnaissable, on aura la même façon de procéder du début à la fin. Et c’est relativement dommage, étant donné qu’avec un peu plus de variation, on aurait pu avoir un très bon album, et non un album moyen.

Ankhagram fait pourtant la part belle aux mélodies douces mais sombres et mélancoliques, sans accentuer le tranchant des guitares et ce côté terrible relevé par certains chœurs. Romantique en effet, inspiré oui, mais pas assez fort, bien que proche de Shade of Despair.








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